
Photo d'illustration
Un trentenaire comparaissait dans le cadre de la comparution immédiate cet après-midi, pour avoir, à Saint-Paul du 1er au 15 novembre, dégradé son bracelet électronique ainsi que le boîtier qui l'accompagne. Non content d'avoir détérioré le matériel qui lui permettait de bénéficier d'un placement sous contrainte pénale en lieu et place de la prison, il en a profité pour s'enfuir.
Malgré les recherches des forces de l'ordre, il reste introuvable pendant 15 jours. Il est finalement interpellé et placé en garde à vue par la dénonciation d'une tierce personne qui l'a identifié. Pour le parquet, les faits sont simples et constitués. Il apparaît clairement que le prévenu n'avait aucune intention de se rendre. Compte tenu de son casier judiciaire riche de 21 mentions, et de la chance que la justice lui avait donné pour se réinsérer via le port du bracelet, la procureure requiert 1an de prison avec mandat de dépôt.
La défense met en exergue que si les faits sont simples et reconnus, il sont surtout regrettables. Selon elle, le prévenu est dans un état émotionnel fragile - il a déjà fait des tentatives de suicide - engendrant une réaction inadaptée à la situation. "Il ne lui reste pas grand chose pour se raccrocher à la société, laissez-lui une raison d'espérer", conclut-elle.
Le tribunal condamne finalement le prévenu à une peine de 6 mois de prison avec mandat de dépôt.
Malgré les recherches des forces de l'ordre, il reste introuvable pendant 15 jours. Il est finalement interpellé et placé en garde à vue par la dénonciation d'une tierce personne qui l'a identifié. Pour le parquet, les faits sont simples et constitués. Il apparaît clairement que le prévenu n'avait aucune intention de se rendre. Compte tenu de son casier judiciaire riche de 21 mentions, et de la chance que la justice lui avait donné pour se réinsérer via le port du bracelet, la procureure requiert 1an de prison avec mandat de dépôt.
La défense met en exergue que si les faits sont simples et reconnus, il sont surtout regrettables. Selon elle, le prévenu est dans un état émotionnel fragile - il a déjà fait des tentatives de suicide - engendrant une réaction inadaptée à la situation. "Il ne lui reste pas grand chose pour se raccrocher à la société, laissez-lui une raison d'espérer", conclut-elle.
Le tribunal condamne finalement le prévenu à une peine de 6 mois de prison avec mandat de dépôt.