Ibrahim Patel n’est "pas inquiet" du dernier rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC). Comme révélé par nos confrères du Journal de l’île samedi dernier, la CRC avait épinglé le président de la CCIR sur sa gestion financière de la chambre consulaire.
Au cours de l’Assemblée générale ordinaire de la Chambre de commerce, qui s’est tenue ce mardi 21 mars 2017, Ibrahim Patel a mis les points sur les i. Il s’est tout d’abord félicité du "résultat net positif" de la CCIR, "qui possède une trésorerie de 5,4 millions d’euros et d’une bonne capacité d’autofinancement".
Le président de la chambre consulaire a ensuite répondu à la Chambre régionale des comptes. Ibrahim Patel s’était fait taper sur les doigts par la CRC pour avoir "oublié" de déclarer une de ses entreprises. "C’est une entreprise que j’ai créée il y a trois ans et je n’avais même pas pensé qu’il fallait la rajouter à un document interne de la Chambre de commerce", assure Ibrahim Patel, qui a par ailleurs assuré qu’"aucune" de ses trois entreprises "ne travaille pour la CCIR".
Ibrahim Patel est également revenu sur les réprimandes de la CRC sur sa gestion de la chambre consulaire, qui pourrait mener, à terme, à la mise sous tutelle de cette dernière. Le résultat d'exploitation de la CCIR est en effet déficitaire pour la quatrième année consécutive. Pour le président de la CCIR, les soucis financiers rencontrés par ses équipes viennent des "ponctions" réalisées sur les collectivités ces dernières années mais aussi "par la perte du port et de l'aéroport".
De plus, pour Ibrahim Patel, la Chambre régionale des comptes prend aujourd’hui des données "à un moment T" qui ne reflètent pas la situation financière réelle de la CCIR. "Ces données disent que nous avons un déficit de 1,5 million d’euros. La CRC dit également que si nous ne suivons pas ses préconisations, il y aura une mise sous tutelle. Or, nous venons de voter une baisse de charges de 3,421 millions d’euros afin de se mettre en conformité avec la CRC", explique Ibrahim Patel, qui ne prévoit pas de plan social, "dans l’immédiat".
Ce dernier tient tout de même à rappeler que les préconisations de la Chambre régionale des comptes "ne tiennent pas compte de l’argent que la CCIR possède en dehors et qui reste à recouvrir" :
Au cours de l’Assemblée générale ordinaire de la Chambre de commerce, qui s’est tenue ce mardi 21 mars 2017, Ibrahim Patel a mis les points sur les i. Il s’est tout d’abord félicité du "résultat net positif" de la CCIR, "qui possède une trésorerie de 5,4 millions d’euros et d’une bonne capacité d’autofinancement".
Le président de la chambre consulaire a ensuite répondu à la Chambre régionale des comptes. Ibrahim Patel s’était fait taper sur les doigts par la CRC pour avoir "oublié" de déclarer une de ses entreprises. "C’est une entreprise que j’ai créée il y a trois ans et je n’avais même pas pensé qu’il fallait la rajouter à un document interne de la Chambre de commerce", assure Ibrahim Patel, qui a par ailleurs assuré qu’"aucune" de ses trois entreprises "ne travaille pour la CCIR".
Ibrahim Patel est également revenu sur les réprimandes de la CRC sur sa gestion de la chambre consulaire, qui pourrait mener, à terme, à la mise sous tutelle de cette dernière. Le résultat d'exploitation de la CCIR est en effet déficitaire pour la quatrième année consécutive. Pour le président de la CCIR, les soucis financiers rencontrés par ses équipes viennent des "ponctions" réalisées sur les collectivités ces dernières années mais aussi "par la perte du port et de l'aéroport".
De plus, pour Ibrahim Patel, la Chambre régionale des comptes prend aujourd’hui des données "à un moment T" qui ne reflètent pas la situation financière réelle de la CCIR. "Ces données disent que nous avons un déficit de 1,5 million d’euros. La CRC dit également que si nous ne suivons pas ses préconisations, il y aura une mise sous tutelle. Or, nous venons de voter une baisse de charges de 3,421 millions d’euros afin de se mettre en conformité avec la CRC", explique Ibrahim Patel, qui ne prévoit pas de plan social, "dans l’immédiat".
Ce dernier tient tout de même à rappeler que les préconisations de la Chambre régionale des comptes "ne tiennent pas compte de l’argent que la CCIR possède en dehors et qui reste à recouvrir" :