Suite à l’intervention du Président de la République, la Droite Sociale/UDI 974 exprime son inquiétude sur le manque de vision du Président de la République pour sortir de la France de la crise.
En dehors d’un exercice oratoire bien maîtrisé, le fond est assez pauvre.
Le slogan change. On passe du : « le changement c’est maintenant à « le changement c’est pour un autre jour mais, le mouvement c’est maintenant » !?
Le Président de la République semble découvrir les vertus de la nécessité de la compétitivité des entreprises françaises et de leur rôle dans les grands équilibres économiques ainsi que dans la création d’emplois.
Cependant et contrairement à ce qu’il dit, l’usine à gaz peu efficace du C.I.C.E. est très en retrait par rapport aux préconisations du rapport Gallois. Et ces mesures de compétitivité bien insuffisantes pour rendre notre coût du travail compétitif par rapport au reste du monde et même par rapport à certaines économies d’Etats européens.
L’âge de départ à la retraite sera manifestement reculé et là aussi la réalité l’emporte sur les promesses démagogiques du passé.
La politique européenne ainsi que l’Allemagne deviennent des boucs émissaires de choix. L’épargne des français devient, après les impôts qui ont durement frappé les classes moyennes, une cible privilégiée à venir.
Globalement peu d’annonces de fond et une incapacité à fixer un cap nouveau. L’annonce de l’inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année ne sera possible que grâce à l’artifice habituel des emplois aidés.
La Droite Sociale rappelle que ces emplois aidés et principalement les emplois avenir devraient être réorientés vers les entreprises afin que notre jeunesse puisse enfin rentrer dans le monde du travail avec des objectifs d’emplois pérennes.
Une chose est certaine : avec tous les chocs que nous présente le président de la République les Français sont manifestement choqués.
Ibrahim Dindar,
Président de la Droite Sociale
Coordinateur provisoire de l’UDI Réunion