Ibrahim Dindar est sans conteste le meilleur défenseur de la politique du Conseil général et de Nassimah Dindar. Comme à son habitude, il a répliqué aux critiques de l’opposition avec fermeté et ironie. Ainsi, il est revenu sur la superstition du chiffre six de Cyrille Hamilcaro, absent de l’hémicycle ce matin, “J’ai vu dans les journaux qu’il y avait six partis politiques qui ont fait l’union à droite, ce week-end. Il a dû avoir peur, dimanche dernier à Saint-Pierre”.
Le vice-président du Conseil général a ensuite répondu à l’opposition sur l’augmentation de la fiscalité décidée par la collectivité départementale l’année dernière. “Si l’État nous payait nos 328 millions d’euros, nous n’aurions pas augmenté la fiscalité”, a dit sèchement l’élu.
Ibrahim Dindar est aussi revenu sur le dossier de l’ARAST. “Un dossier que je connais très bien car j’y ai aussi travaillé et ce dès la création en 2003. Ce projet a été mal ficelé dès le départ. Aussi, comment voulez-vous que ce bébé ait grandi normalement. Mais, nous avons tous participé à son évolution et à son développement. Alors, vous êtes aussi responsable de ce qui est arrivé”.
“Cessez de faire de la politique politicienne et de profiter de ce drame humain”, accuse Ibrahim Dindar. Jean-Jacques Vlody a embrayé sur le même rythme et a utilisé des arguments plus techniques pour défendre la position du Conseil général dans ce dossier. A son tour, Jean-Jacques Vlody a décliné les différents désengagements de l’État.