Ibrahim Dindar, comme à son habitude, a été brillant ce matin, lors de la conférence de presse donnée au sujet de l'ARAST.
Le leader de la Droite sociale est un excellent orateur et il a été très bon dans sa partie offensive contre les anciens dirigeants de l'ARAST, pour pointer du doigt leur mauvaise gestion.
Il a été beaucoup moins brillant dans la partie défensive, quand je l'ai mis face à aux incohérences du Conseil général à plusieurs moments cruciaux de la procédure.
Je lui ai par exemple demandé ce qu'il pouvait répondre au président du TGI lorsque ce dernier a décidé de la liquidation de l'ARAST le 23 novembre, au motif que "les financements de l'ensemble des offres ne sont pas assurés dès lors que seul le Département en a la clé et n'a donné aucune garantie à cet égard, même pour ce qui est de l'offre AD du GIHP qu'il soutient"...
Que répondre encore au même président lorsque ce dernier affirme qu'il ne pouvait faire autrement que de liquider l'association dès lors que Nassimah Dindar "n'a toujours pas à ce jour respecté son engagement pris devant le tribunal lors des audiences précédentes d'assurer la trésorerie suffisante pour ne point aggraver le passif, lequel engagement portait sur une somme de 2.500.000 euros jusqu'à fin décembre 2009, en sus des versements habituels"...
Réponse embarrassée du vice-président qui finit par lâcher : "Je ne dis pas que nous avons été bons tout le temps"... "Il est possible que nous ayons nous aussi fait des erreurs..."
Autre embarras quand je lui ai demandé pourquoi la présidente du Conseil général avait renié l'accord qu'elle avait donné au Préfet lors de la table ronde consacrée à l'ARAST le 7 janvier dernier. Devant le représentant de l'Etat, elle avait accepté le principe que ce soient les AGS qui payent, mais que ces dernières pourraient demander le remboursement des sommes au Département si une décision judiciaire confirmait sa responsabilité. Et le lendemain, elle revenait sur sa parole et disait qu'elle n'était plus d'accord.
Nouvelle gène d'Ibrahim Dindar qui concède que c'était effectivement la seule solution pour que tout le monde puisse "sortir par le haut" en ne perdant pas la face, mais qui ajoute aussitôt que "La Palice n'est pas mon camarade" et que, avec ses collègues, il avait refusé de signer parce que c'était trop évident et que manifestement donc, "ça devait cacher un piège". "Quand on m'aura fait la démonstration qu'il n'y a pas de piège, alors je signerai" (sic !).
Dommage qu'il n'ait pas encore fait cet effort car, avec cet accord, tout le monde serait aujourd'hui payé et le problème résolu !
Je n'ai pas eu le temps de lui poser la question sur l'attitude de la Présidente qui annonce aux employés le vendredi qu'ils recevront une aide de 1.000 euros à partir du lundi matin. Et lorsque ces personnes qui n'ont déjà plus un sou, se sont déplacés de toute l'ile pour toucher leur argent le lundi matin, se sont entendus répondre qu'il leur faudrait attendre quelques jours car la Présidente avait oublié qu'il fallait au préalable une délibération de la commission permanente...
Je ne doute pas d'avoir l'occasion, très prochainement, de lui poser toutes les questions que je n'ai pu faire ce matin...
Le leader de la Droite sociale est un excellent orateur et il a été très bon dans sa partie offensive contre les anciens dirigeants de l'ARAST, pour pointer du doigt leur mauvaise gestion.
Il a été beaucoup moins brillant dans la partie défensive, quand je l'ai mis face à aux incohérences du Conseil général à plusieurs moments cruciaux de la procédure.
Je lui ai par exemple demandé ce qu'il pouvait répondre au président du TGI lorsque ce dernier a décidé de la liquidation de l'ARAST le 23 novembre, au motif que "les financements de l'ensemble des offres ne sont pas assurés dès lors que seul le Département en a la clé et n'a donné aucune garantie à cet égard, même pour ce qui est de l'offre AD du GIHP qu'il soutient"...
Que répondre encore au même président lorsque ce dernier affirme qu'il ne pouvait faire autrement que de liquider l'association dès lors que Nassimah Dindar "n'a toujours pas à ce jour respecté son engagement pris devant le tribunal lors des audiences précédentes d'assurer la trésorerie suffisante pour ne point aggraver le passif, lequel engagement portait sur une somme de 2.500.000 euros jusqu'à fin décembre 2009, en sus des versements habituels"...
Réponse embarrassée du vice-président qui finit par lâcher : "Je ne dis pas que nous avons été bons tout le temps"... "Il est possible que nous ayons nous aussi fait des erreurs..."
Autre embarras quand je lui ai demandé pourquoi la présidente du Conseil général avait renié l'accord qu'elle avait donné au Préfet lors de la table ronde consacrée à l'ARAST le 7 janvier dernier. Devant le représentant de l'Etat, elle avait accepté le principe que ce soient les AGS qui payent, mais que ces dernières pourraient demander le remboursement des sommes au Département si une décision judiciaire confirmait sa responsabilité. Et le lendemain, elle revenait sur sa parole et disait qu'elle n'était plus d'accord.
Nouvelle gène d'Ibrahim Dindar qui concède que c'était effectivement la seule solution pour que tout le monde puisse "sortir par le haut" en ne perdant pas la face, mais qui ajoute aussitôt que "La Palice n'est pas mon camarade" et que, avec ses collègues, il avait refusé de signer parce que c'était trop évident et que manifestement donc, "ça devait cacher un piège". "Quand on m'aura fait la démonstration qu'il n'y a pas de piège, alors je signerai" (sic !).
Dommage qu'il n'ait pas encore fait cet effort car, avec cet accord, tout le monde serait aujourd'hui payé et le problème résolu !
Je n'ai pas eu le temps de lui poser la question sur l'attitude de la Présidente qui annonce aux employés le vendredi qu'ils recevront une aide de 1.000 euros à partir du lundi matin. Et lorsque ces personnes qui n'ont déjà plus un sou, se sont déplacés de toute l'ile pour toucher leur argent le lundi matin, se sont entendus répondre qu'il leur faudrait attendre quelques jours car la Présidente avait oublié qu'il fallait au préalable une délibération de la commission permanente...
Je ne doute pas d'avoir l'occasion, très prochainement, de lui poser toutes les questions que je n'ai pu faire ce matin...