L’IPR a confirmé ce matin la mobilisation de ces adhérents à l’occasion de la visite du Premier ministre François Fillon à La Réunion, ce jeudi. Les artisans et les chefs d’entreprise de TPE et PME de transport souhaitent attirer l’attention du patron de Matignon, sur les difficultés de leurs entreprises frappées de plein fouet par la crise.
“Aucune des promesse qui a été faite depuis l’année dernière n’a été tenue. Les banques continuent à nous étrangler. Les caisses sociales n’ont proposé aucun étalement. Les huissiers sont omniprésents devant nos entreprises”.
“Nous n’avons eu de cesse de solliciter et de proposer des solutions ou des aménagements à la Préfecture et aux collectivités locales. Depuis, notre action du 4 novembre 2008, il n’y a eu aucune avancée”.
“Avec la crise, les pages d’annonces classées sont remplies d’action en redressement ou en liquidation judiciaire. Pour la seule année 2008, il y a eu 1.312 radiations, et déjà 691 pour 2009”, argumente Hugues Atchy, président de l’IPR.
“L’Etat a fait son travail"
Pour stopper l’hémorragie, l’interprofessionnel des transporteurs proposent à nouveau l’adaptation de certains dispositifs à La Réunion. C’est le cas pour le plan Co.Rail, initialement créé pour les Antilles.
Toutefois, ce n’est pas au gouvernement que les transporteurs en veulent.
“L’Etat a fait son travail, ce sont les élus à La Réunion qui n’ont pas la leur. L’Etat a donné de l’argent aux collectivités locales pour la relance de la commande publique, qu’est devenu cet argent ?”, se demandent les professionnels du transport.
“Nos maires et conseillers généraux et régionaux se fichent pas mal de nous. Mais, nous avons décidé de leur faire savoir que nous sommes là”, menace Louis Carpaye, président de la FNTV (Fédération nationale des transports de voyageurs).
La mobilisation programmée jeudi matin “pour dire au Premier ministre que nos entreprises vont mal”, devrait se poursuivre après la visite de François Fillon.
“Aucune des promesse qui a été faite depuis l’année dernière n’a été tenue. Les banques continuent à nous étrangler. Les caisses sociales n’ont proposé aucun étalement. Les huissiers sont omniprésents devant nos entreprises”.
“Nous n’avons eu de cesse de solliciter et de proposer des solutions ou des aménagements à la Préfecture et aux collectivités locales. Depuis, notre action du 4 novembre 2008, il n’y a eu aucune avancée”.
“Avec la crise, les pages d’annonces classées sont remplies d’action en redressement ou en liquidation judiciaire. Pour la seule année 2008, il y a eu 1.312 radiations, et déjà 691 pour 2009”, argumente Hugues Atchy, président de l’IPR.
“L’Etat a fait son travail"
Pour stopper l’hémorragie, l’interprofessionnel des transporteurs proposent à nouveau l’adaptation de certains dispositifs à La Réunion. C’est le cas pour le plan Co.Rail, initialement créé pour les Antilles.
Toutefois, ce n’est pas au gouvernement que les transporteurs en veulent.
“L’Etat a fait son travail, ce sont les élus à La Réunion qui n’ont pas la leur. L’Etat a donné de l’argent aux collectivités locales pour la relance de la commande publique, qu’est devenu cet argent ?”, se demandent les professionnels du transport.
“Nos maires et conseillers généraux et régionaux se fichent pas mal de nous. Mais, nous avons décidé de leur faire savoir que nous sommes là”, menace Louis Carpaye, président de la FNTV (Fédération nationale des transports de voyageurs).
La mobilisation programmée jeudi matin “pour dire au Premier ministre que nos entreprises vont mal”, devrait se poursuivre après la visite de François Fillon.