L’Insee a réalisé une enquête détaillée sur les comportements de vote lors des élections présidentielle et législatives de cette année. Comparé à 2012, les Réunionnais inscrits sur les listes électorales ont systématiquement moins voté et se sont davantage abstenus. En 2017, sur les 544 000 personnes attendues aux urnes, seules les trois quarts ont voté à au mois un des quatre tours des élections, avec une mobilisation plus importante pour l’élection présidentielle, note l’institut. "La moitié seulement des inscrits ont voté aux législatives contre les trois quarts à la présidentielle". En revanche, la part de votes intermittents (au premier ou au second tour d'une élection) augmente entre 2012 et 2017.
L’ abstention systématique (23%) est deux fois plus importante qu’en métropole en 2017. En Outre-mer, on vote moins qu’en métropole mais les facteurs déterminants pour l’INSEE restent les mêmes: l’âge, l’emploi, le niveau de diplôme ou encore la situation familiale. Le profil type de l’abstentionniste prend donc la forme d'"un jeune sans diplôme et éloigné de l’emploi". Les jeunes de moins de 29 ans s’abstiennent systématiquement ( 34 %) mais aussi les personnes âgées de plus de 75 ans, ( 41 %).
Les personnes les plus éloignées du marché du travail le sont également du chemin des urnes. 30 % d’abstention chez les personnes au chômage contre 14 pour celle en "activité". Le comportement électoral est le même selon le niveau d’étude. "La part de l’abstention décroît à mesure que le niveau de diplôme augmente".
Dernier facteur étudié par l’INSEE, la situation familiale. Les personnes en couple votent davantage que celles vivant seules ou dans des familles monoparentales.
L’inscription sur les listes électorales étant automatique depuis 1997, le taux d’inscription reste stable 2017 comparé à 2012.
L’ abstention systématique (23%) est deux fois plus importante qu’en métropole en 2017. En Outre-mer, on vote moins qu’en métropole mais les facteurs déterminants pour l’INSEE restent les mêmes: l’âge, l’emploi, le niveau de diplôme ou encore la situation familiale. Le profil type de l’abstentionniste prend donc la forme d'"un jeune sans diplôme et éloigné de l’emploi". Les jeunes de moins de 29 ans s’abstiennent systématiquement ( 34 %) mais aussi les personnes âgées de plus de 75 ans, ( 41 %).
Les personnes les plus éloignées du marché du travail le sont également du chemin des urnes. 30 % d’abstention chez les personnes au chômage contre 14 pour celle en "activité". Le comportement électoral est le même selon le niveau d’étude. "La part de l’abstention décroît à mesure que le niveau de diplôme augmente".
Dernier facteur étudié par l’INSEE, la situation familiale. Les personnes en couple votent davantage que celles vivant seules ou dans des familles monoparentales.
L’inscription sur les listes électorales étant automatique depuis 1997, le taux d’inscription reste stable 2017 comparé à 2012.