Les banques sont au cœur du processus d’intermédiation du crédit entre épargnants et emprunteurs et leur solidité est primordiale pour le développement économique.
Les établissements bancaires font aujourd’hui face à de multiples bouleversements. Ces évolutions nécessitent une nouvelle adaptation de leur modèle économique pour garantir leur pérennité.
De nouvelles sources de revenus
À La Réunion, les revenus des établissements bancaires stagnent depuis dix ans. En effet, le niveau très bas des taux d’intérêt compresse les marges rendant leur principale activité, le crédit, de moins en moins rentable. Le plafonnement des frais
bancaires sur la clientèle fragile, auquel les banques se sont engagées dernièrement, a réduit également le produit net bancaire en 2019.
Ainsi, le modèle économique des banques évolue avec la recherche de nouvelles sources de revenus, passant par la diversification des produits. La commercialisation de produits d’assurance, qui donne lieu aux versements de commissions,
apparaît notamment comme un relais de croissance de revenu.
Évoluer face à la concurrence des banques en ligne et néobanques
Parallèlement, avec la digitalisation de l’économie, le paysage concurrentiel s’élargit. Les banques traditionnelles étaient déjà concurrencées par les banques en ligne, mais la dématérialisation est aujourd’hui plus avancée avec les néobanques.
L’attractivité de ces dernières repose sur des pratiques tarifaires très compétitives. Face à cette concurrence, le principal défi des acteurs bancaires traditionnels est de rester le partenaire financier de référence vis-à-vis de leur client.
Cela implique de garder la main sur les services de paiement et de banque au quotidien, mais aussi de disposer d’un large éventail de produits et de services pour accompagner leur client à toutes les étapes de son cycle de vie.
Il s’agit aussi de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, d’une banque plus moderne, plus accessible, plus novatrice. Ainsi, les établissements évoluent en développant des applications mobiles et en repensant les parcours client.
Vers plus de digitalisation …
La pérennité des établissements bancaires face à ces bouleversements passe également par la recherche d’une meilleure efficience. Le réseau d’agences bancaires se réduit légèrement à La Réunion ces dernières années et on assiste à l’émergence de nouveaux concepts d’agences plus digitales et plus automatisées.
Si le digital peut permettre de réduire les coûts, cette transformation nécessite des investissements importants, notamment dans les systèmes d’information et dans la sécurisation des données. La révolution numérique touche in fine l’ensemble des métiers bancaires, permettant des processus d’automatisation de tâches. Cela peut se traduire également par la centralisation au niveau de l’hexagone d’activités de backoffice autrefois réalisées localement.
… sans renoncer aux agences bancaires
Ces évolutions, si elles paraissent nécessaires, ne signifient pas pour autant la fin des agences bancaires. En termes de stratégie, il s’agit de s’adapter à des attentes et des profils hétérogènes. À La Réunion, à l’instar des autres départements d’outre-mer où la pauvreté est plus présente et l’illettrisme plus répandu, les banques traditionnelles ont un rôle majeur à jouer en faveur de l’inclusion bancaire.
Le maintien d’un contact humain et d’une certaine proximité restent des caractéristiques souhaitées par une partie de la population. Cela contribue à favoriser l’accès de populations fragiles à des services bancaires et à lutter contre l’exclusion de personnes en difficulté.
Depuis les origines du système bancaire réunionnais, les banques locales ont dû s’adapter aux évolutions du marché et à la transformation de l’économie de l’île. Elles sauront répondre aux enjeux de la banque de demain, pour maintenir l’existence d’un système bancaire solide au bénéfice de leur clientèle.
L'intégralité de l'étude thématique est à retrouver ici.
Les établissements bancaires font aujourd’hui face à de multiples bouleversements. Ces évolutions nécessitent une nouvelle adaptation de leur modèle économique pour garantir leur pérennité.
De nouvelles sources de revenus
À La Réunion, les revenus des établissements bancaires stagnent depuis dix ans. En effet, le niveau très bas des taux d’intérêt compresse les marges rendant leur principale activité, le crédit, de moins en moins rentable. Le plafonnement des frais
bancaires sur la clientèle fragile, auquel les banques se sont engagées dernièrement, a réduit également le produit net bancaire en 2019.
Ainsi, le modèle économique des banques évolue avec la recherche de nouvelles sources de revenus, passant par la diversification des produits. La commercialisation de produits d’assurance, qui donne lieu aux versements de commissions,
apparaît notamment comme un relais de croissance de revenu.
Évoluer face à la concurrence des banques en ligne et néobanques
Parallèlement, avec la digitalisation de l’économie, le paysage concurrentiel s’élargit. Les banques traditionnelles étaient déjà concurrencées par les banques en ligne, mais la dématérialisation est aujourd’hui plus avancée avec les néobanques.
L’attractivité de ces dernières repose sur des pratiques tarifaires très compétitives. Face à cette concurrence, le principal défi des acteurs bancaires traditionnels est de rester le partenaire financier de référence vis-à-vis de leur client.
Cela implique de garder la main sur les services de paiement et de banque au quotidien, mais aussi de disposer d’un large éventail de produits et de services pour accompagner leur client à toutes les étapes de son cycle de vie.
Il s’agit aussi de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, d’une banque plus moderne, plus accessible, plus novatrice. Ainsi, les établissements évoluent en développant des applications mobiles et en repensant les parcours client.
Vers plus de digitalisation …
La pérennité des établissements bancaires face à ces bouleversements passe également par la recherche d’une meilleure efficience. Le réseau d’agences bancaires se réduit légèrement à La Réunion ces dernières années et on assiste à l’émergence de nouveaux concepts d’agences plus digitales et plus automatisées.
Si le digital peut permettre de réduire les coûts, cette transformation nécessite des investissements importants, notamment dans les systèmes d’information et dans la sécurisation des données. La révolution numérique touche in fine l’ensemble des métiers bancaires, permettant des processus d’automatisation de tâches. Cela peut se traduire également par la centralisation au niveau de l’hexagone d’activités de backoffice autrefois réalisées localement.
… sans renoncer aux agences bancaires
Ces évolutions, si elles paraissent nécessaires, ne signifient pas pour autant la fin des agences bancaires. En termes de stratégie, il s’agit de s’adapter à des attentes et des profils hétérogènes. À La Réunion, à l’instar des autres départements d’outre-mer où la pauvreté est plus présente et l’illettrisme plus répandu, les banques traditionnelles ont un rôle majeur à jouer en faveur de l’inclusion bancaire.
Le maintien d’un contact humain et d’une certaine proximité restent des caractéristiques souhaitées par une partie de la population. Cela contribue à favoriser l’accès de populations fragiles à des services bancaires et à lutter contre l’exclusion de personnes en difficulté.
Depuis les origines du système bancaire réunionnais, les banques locales ont dû s’adapter aux évolutions du marché et à la transformation de l’économie de l’île. Elles sauront répondre aux enjeux de la banque de demain, pour maintenir l’existence d’un système bancaire solide au bénéfice de leur clientèle.
L'intégralité de l'étude thématique est à retrouver ici.