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Hygiène: 3 resto épinglés. Et les autres?

Vendredi les infos ont sorti l'information sans donner le nom des restaurants. Le Lendemain le Jir a craché le morceau : Le Malone’s, le Factory et le Club Gascon. Est ce vraiment une surprise ?

Ecrit par boyer@yahoo.com – le dimanche 31 mai 2009 à 17H38

Tout le monde cause du « sud qui bouge », du front de mer de Saint-Pierre qui est animé, et chacun ferme les yeux sur les débordements.
Les quelques plaintes étaient systématiquement refoulées et attribuées à des « empêcheurs de tourner en rond de l’économie touristique du sud qui bouge ».
On remarque, avec le Malone’s, que les infractions à l’hygiène vont de pair avec les infractions au droit du travail.
A Saint-Pierre, sous prétexte « d’activité », serait-il donc facile d’exploiter les travailleurs et de mettre en danger la sécurité sanitaire de la population ?
L’image de la ville, et des commerçants, en prend un sale coup. A force de laisser certains faire tout et n’importe quoi, Saint-Pierre tombe bien bas, car laisser faire revient à être complice de tels agissements.

 

Ces infractions ont été découvertes par hasard. Au passage, on peut s’inquiéter pour l’avenir puisqu’il y a quelques semaines à peine le Canard Enchaîné signalait la disparition annoncée de la DGCCRF.

 

Non seulement les contrôles sont inexistants, mais les restaurateurs-voyous du front de mer fonctionnent en une véritable Mafia.
   – Les empiétements sur le domaine public (Café de la gare, Alizés plage) ne sont pas dérangés. Pourtant la rénovation du front de mer de Saint-Pierre à été financée en bonne partie par des fonds européens.
   – Ces restaurants sont sous-évalués aux impôts fonciers et ce sont les autres contribuables qui payent à leur place.
   – Le samedi soir les poubelles nauséabondes débordent sur le trottoir jusqu’au ramassage du Lundi matin.
   – Les appartements des étages 2 et 3 au-dessus du Caraco et de l’Eté indien sont infestés par les odeurs de graillon. Depuis les balcons on pouvait voir les employés se changer dans la cour…

 

C’est l’un des patrons du Rétro qui présidait l’office du tourisme. Ce même office du tourisme qui a été déplacé de l’ancienne gare routière pour être relégué près du pont de Terre Sainte, endroit bien excentré… cherchez l’erreur, et fin 2006, le jir faisait même un article sur les 52.000 euros de déficit et la volonté de diminuer la voilure… mieux vaut qu’un seul profite de l’ancienne gare routière plutôt que la commune tout entière… vous prendriez bien un café… sur l’espace public.

 

Lorsqu’on fait le bilan de toute cette mafia, qui a pignon sur rue, on a de quoi être en colère lorsque, au début de l’année 2009, on lit dans l’Express Christian Wolff, président de l’Union des hôteliers de la Réunion, pérorer sur le tourisme de luxe en récitant les recommandations d’Odit « Rance », sur le bradage des paysages et espaces naturels pour le profits de ces mêmes margoulins.
En avril 2009, c’est le directeur du Parc national qui remet une couche sur des structures hôtelières haut de gamme dans le cœur du parc qu’il est censé préserver.

 

Alors au lieu d’inventer des machines à gaz pour noyer le poisson, il est urgent que les autorités et les professionnels du tourisme BALAYENT DEVANT leur porte pour assainir le tourisme à la Réunion.

Jeanicot

 

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