
Photo d'archives
L’intersyndicale CFDT/CFE-CGC/SUD a déposé un préavis de grève pour ce jeudi 23 juin. Les salariés sont appelés à se rassembler devant les locaux de Saint-Denis pour dénoncer "le comportement, la manipulation, l’humiliation et les agressions" du directeur, Christophe Madika.
Après une année de conflits en 2015 qui s’est conclue par une médiation ratée, "les attaques contre les élus syndicaux et les mails d’humiliation envoyés aux salariés ont repris en février", explique Louise Hoarau de la CFDT.
"Il travaille pour générer le conflit, poursuit-elle, et cherche à diviser pour mieux régner", ajoute la syndicaliste.
C’est le vote du 13 juin pour la constitution du bureau du comité d’entreprise qui aurait été l’élément déclencheur de ce préavis de grève : "Le directeur était présent et a participé au vote mais ne l’a jamais annoncé ; il voulait tout simplement influencer le scrutin", dénonce-t-elle avant d’évoquer les "magouilles entre le la CGTR, FO et l’UNSA et le directeur".
Une rupture de dialogue social et un climat délétère sont à déplorer, selon l’intersyndical. Le CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) a d’ailleurs demandé une expertise des risques psycho-sociaux qui aurait été contestée par le directeur.
Il y aurait 30% de plus de jours d’arrêt maladie qu’en 2014 et "beaucoup plus de déclarations d’accident de travail".
Après une année de conflits en 2015 qui s’est conclue par une médiation ratée, "les attaques contre les élus syndicaux et les mails d’humiliation envoyés aux salariés ont repris en février", explique Louise Hoarau de la CFDT.
"Il travaille pour générer le conflit, poursuit-elle, et cherche à diviser pour mieux régner", ajoute la syndicaliste.
C’est le vote du 13 juin pour la constitution du bureau du comité d’entreprise qui aurait été l’élément déclencheur de ce préavis de grève : "Le directeur était présent et a participé au vote mais ne l’a jamais annoncé ; il voulait tout simplement influencer le scrutin", dénonce-t-elle avant d’évoquer les "magouilles entre le la CGTR, FO et l’UNSA et le directeur".
Une rupture de dialogue social et un climat délétère sont à déplorer, selon l’intersyndical. Le CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) a d’ailleurs demandé une expertise des risques psycho-sociaux qui aurait été contestée par le directeur.
Il y aurait 30% de plus de jours d’arrêt maladie qu’en 2014 et "beaucoup plus de déclarations d’accident de travail".