Le communiqué:
Dans le document présenté au conseil municipal du 17 décembre 2020, le nombre d’élus nécessaires pour créer un groupe (et obtenir des moyens) était de 3. Lors de l’examen de l’affaire ce jour-là, Huguette Bello a d’un coup décrété qu’il fallait être 10 élus pour former un groupe, sachant très bien que les seuls 10 élus d’opposition, issus de trois tendances différentes, ne pourront jamais s’entendre en ce sens.
Pour justifier cette mesure inique lors du conseil municipal d’hier, elle n’a pas hésité à faire preuve de mauvaise foi en s’appuyant sur l’exemple de l’Assemblée nationale et du Sénat, où le nombre d’élus minimum pour créer un groupe est là aussi de 10, alors que ces assemblées comptent pourtant respectivement 577 et 348 élus… contre 55 au conseil municipal de Saint-Paul.
Par ailleurs, elle a occulté le fait que partout en France les groupes d’élus sont possibles à partir de 3 et que même pour des grandes métropoles de 500 000 habitants tels que Lyon ou Toulouse, un groupe peut être créé à partir de 4 élus municipaux. Qu’importe le bon sens et l’équité, elle est restée sourde à nos doléances, en jubilant d’avoir privé l’opposition à Saint-Paul de moyens pour les 5 années de mandat restantes.
J’ai cru naïvement que cette élue populaire et respectée plaçait les valeurs d’équité et de démocratie avant les manigances politiciennes, mais je me suis trompé. J’ai cru que maintenant qu’elle avait gagné, elle allait se préoccuper avant tout de notre commune, plutôt que de manigancer contre les autres élus.
Pourquoi agir ainsi ? Par peur ? Par vengeance ? Elle qui a déjà tout vécu, qui a depuis des décennies des records de cumul de postes de pouvoir en tant que député/maire, et qui encore insatiable aujourd’hui, brigue la région ?
Hier, de façon indécente vis-à-vis du contexte actuel de crise économique grave, la majorité municipale à Saint-Paul ne s’est pas juste contentée de s’accaparer d’importants moyens pour fonctionner : par cette mesure arbitraire, elle a piétiné ouvertement les élus d’opposition, et par-delà les dizaines de milliers de citoyens qu’ils représentent.
Indépendamment de ce coup bas indigne d’une démocratie, nous continuerons à défendre les intérêts de l’ensemble des Saint-Paulois, en espérant qu'à la lueur de cette nouvelle affaire, la population ouvre définitivement les yeux sur les méthodes totalitaires d’un autre âge de l’actuelle municipalité, qui nous prouve encore aujourd'hui qu’elle n’aura pas su tirer les leçons de ses erreurs du passé.
Jean-François Nativel
Élu d’opposition commune de Saint-Paul
Huguette Bello piétine le débat démocratique à Saint-Paul
Lors du conseil municipal d’hier jeudi 25 mars 2021 à Saint-Paul, nous avons eu droit à un spectacle indigne d’une institution publique. La Maire Huguette Bello ne s’est pas contentée de faire passer 160 000 € de frais annuels pour son groupe d’élus municipaux, elle a aussi changé les règles afin de compliquer sérieusement la possibilité pour les élus d’opposition d’obtenir eux-aussi une aide, pourtant bien plus modeste. Dans le document présenté au conseil municipal du 17 décembre 2020, le nombre d’élus nécessaires pour créer un groupe (et obtenir des moyens) était de 3. Lors de l’examen de l’affaire ce jour-là, Huguette Bello a d’un coup décrété qu’il fallait être 10 élus pour former un groupe, sachant très bien que les seuls 10 élus d’opposition, issus de trois tendances différentes, ne pourront jamais s’entendre en ce sens.
Pour justifier cette mesure inique lors du conseil municipal d’hier, elle n’a pas hésité à faire preuve de mauvaise foi en s’appuyant sur l’exemple de l’Assemblée nationale et du Sénat, où le nombre d’élus minimum pour créer un groupe est là aussi de 10, alors que ces assemblées comptent pourtant respectivement 577 et 348 élus… contre 55 au conseil municipal de Saint-Paul.
Par ailleurs, elle a occulté le fait que partout en France les groupes d’élus sont possibles à partir de 3 et que même pour des grandes métropoles de 500 000 habitants tels que Lyon ou Toulouse, un groupe peut être créé à partir de 4 élus municipaux. Qu’importe le bon sens et l’équité, elle est restée sourde à nos doléances, en jubilant d’avoir privé l’opposition à Saint-Paul de moyens pour les 5 années de mandat restantes.
J’ai cru naïvement que cette élue populaire et respectée plaçait les valeurs d’équité et de démocratie avant les manigances politiciennes, mais je me suis trompé. J’ai cru que maintenant qu’elle avait gagné, elle allait se préoccuper avant tout de notre commune, plutôt que de manigancer contre les autres élus.
Pourquoi agir ainsi ? Par peur ? Par vengeance ? Elle qui a déjà tout vécu, qui a depuis des décennies des records de cumul de postes de pouvoir en tant que député/maire, et qui encore insatiable aujourd’hui, brigue la région ?
Hier, de façon indécente vis-à-vis du contexte actuel de crise économique grave, la majorité municipale à Saint-Paul ne s’est pas juste contentée de s’accaparer d’importants moyens pour fonctionner : par cette mesure arbitraire, elle a piétiné ouvertement les élus d’opposition, et par-delà les dizaines de milliers de citoyens qu’ils représentent.
Indépendamment de ce coup bas indigne d’une démocratie, nous continuerons à défendre les intérêts de l’ensemble des Saint-Paulois, en espérant qu'à la lueur de cette nouvelle affaire, la population ouvre définitivement les yeux sur les méthodes totalitaires d’un autre âge de l’actuelle municipalité, qui nous prouve encore aujourd'hui qu’elle n’aura pas su tirer les leçons de ses erreurs du passé.
Jean-François Nativel
Élu d’opposition commune de Saint-Paul