Premier point abordé, la réhabilitation de la Maison Pota. « L’ancienne mandature voulait faire construire des bureaux dédiés aux élus pour un budget de 3.758.000 euros, déclare Olivier Saunier. Le prix de revient est de 7.434 euros le mètre carré, c’est trois fois plus cher qu’un bureau habituel. C’est un véritable scandale ».
Un projet entraînant aussi, selon lui, un manque à gagner pour le PRU (projet de rénovation urbaine) d’un million d’euros. Depuis, celui-ci a été abandonné par l’équipe de Joseph Sinimalé. Autre élément critiqué par l’élu, la quantité de logements sociaux mis sur pied. « La nouvelle mandature a un rythme de livraison plus soutenu que l’ancienne », argue-t-il.
« Celle qui se veut intègre et gestionnaire a démontré qu’elle n’est pas capable de gérer une commune, alors comment pourrait-elle gérer une collectivité ? », lâche alors Fabienne Couapel-Sauret. La colistière tient également à pointer du doigt un dossier concernant l’école de Grand fond. « En 2011, madame Bello a été informée que des désordres structurels notables affectaient le bâtiment « .
Selon la vice-présidente de la Région en charge des transports, Huguette Bello avait alors demandé un diagnostic supplémentaire qui aurait conclu à la dangerosité du bâtiment et à la nécessité de prendre des mesures. « Elle n’a rien fait, mettant en péril la sécurité de 400 enfants. Elle a fait preuve d’une inertie coupable », juge-t-elle.