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Huguette Bello: « Nous ne laisserons pas l’incinérateur brûler nos emplois »

Elle l’avait déjà annoncé sur son compte Twitter en début de semaine, Huguette Bello se déclare opposée au projet d’installation de deux incinérateurs dans l’île. Avec le slogan « Nos déchets sont nos emplois« , la tête de la liste d’union PLR, PS et EELV souhaite alerter la population sur les conséquences environnementales et économiques. « Choisir un tel […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 22 octobre 2015 à 13H29

Elle l’avait déjà annoncé sur son compte Twitter en début de semaine, Huguette Bello se déclare opposée au projet d’installation de deux incinérateurs dans l’île.

Avec le slogan « Nos déchets sont nos emplois« , la tête de la liste d’union PLR, PS et EELV souhaite alerter la population sur les conséquences environnementales et économiques. « Choisir un tel projet c’est se ranger du côté des multinationales, nous, nous choisissons l’emploi« .

Et puisque dès 2016, la gestion des déchets deviendra également une compétence régionale, Huguette Bello, suivie par Jean Alain Cadet, Gilbert Annette et Joé Bédier, propose de miser davantage sur le développement des recycleries et des ressourceries, créatrices d’emploi.

« Nous proposons un très grand projet de recyclage »

« Toutes ces matières premières sont nos richesses, nos emplois doivent rester à La Réunion« . La candidate espère ainsi créer 4000 emplois en plus du maintien des 4000 existants si le projet d’incinérateurs est abandonné.

Jean Alain Cadet d’Europe écologie les Verts l’affirme : « il n’est pas trop tard pour stopper ce projet. Les incinérateurs ne sont pas encore commandés« . 37 millions d’euros des fonds Feder devraient être transférés pour l’achat des incinérateurs. « 300 millions d’euros l’incinérateur en plus des 40 millions dépensés chaque année en frais de fonctionnement. Face à un très grand projet d’incinérateurs, nous proposons un très grand projet de recyclage et de réduction des déchets« .

Pour ce faire, Gilbert Annette a fait appel à la responsabilité des Réunionnais. »Ce qui est en jeu c’est la vision que nous avons de la Réunion. L’avenir est conditionné à la transition écologique » lance-t-il.
 

 

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