
Première à monter au créneau en mars dernier à la tribune de l'Assemblée nationale en interpellant le ministre de l'Education, Huguette Bello n'en a pas fini d'en vouloir, localement, à Mostafa Fourar. En cause, le refus hier matin du Recteur d’ouvrir une classe à l’école de la Saline les Bains.
"M. Mostafa Fourar n’hésite pas à recourir à des arguments pour le moins surprenants et, en tout cas, inédits. Allant à l’encontre de toute préoccupation pédagogique et faisant fi de la géographie de notre commune, il n’hésite pas en effet à préconiser une solution totalement étrangère à l’intérêt des enfants", clame la députée-maire.
"Selon lui, l’effectif moyen global de l’ensemble de la commune de Saint-Paul n’ayant pas augmenté cette année, la municipalité aurait dû réétudier la carte scolaire et modifier l’affectation des élèves en fonction des flux de population. Notre municipalité ne sera jamais complice d’une politique qui fait des enfants des variables d’ajustement. Nous n’acceptons pas que nos élèves soient contraints de changer d’école pour des raisons de rentabilité. Nous ne voulons pas qu’ils subissent, chaque jour, de longs déplacements pour la seule raison que cela arrange le Recteur. Nous ne cautionnerons jamais une politique de l’éducation qui oublie à ce point ses missions élémentaires".
"La solution préconisée par le Recteur fait peser sur les élèves les conséquences de la politique de démantèlement du gouvernement. Aux côtés des parents d’élèves et des personnels, nous continuerons à la combattre. Le rôle d’un recteur d’académie est d’être l’avocat de l’intérêt des enfants", conclut le communiqué de la mairie de Saint-Paul.