Hugues Maillot (Debout La France) se lance dans la bataille des législatives. Le représentant local du parti de Nicolas Dupont-Aignan, a officialisé ce mercredi 8 février 2017 sa candidature dans la 1ère circonscription, dont l’élue sortante est Ericka Bareigts. Cette candidature est motivée par deux grands enjeux pour Hugues Maillot : d’une part, défendre les acquis de la départementalisation, et d’autre part, proposer aux Réunionnais une "réelle" continuité territoriale.
Sur le premier point, Hugues Maillot estime que la départementalisation est menacée par deux concepts : celui de l’égalité réelle portée par la gauche "et Ericka Bareigts" et celui de "l’émancipation républicaine", réclamée à droite par Didier Robert. "L’égalité réelle, ce n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle forme d’autonomie portée par la vision idéologique d’une gauche locale qui a toujours estimé que l’homme réunionnais devrait s’affranchir de l’homme français. Nous ne sommes plus à l’heure de l’autonomie mais à l’heure de la falsification des mots, on utilise des mots pour cacher ses intentions. Derrière tout ça, il y a une haine de la France", déplore le gaulliste.
Ce dernier n’est pas plus tendre avec "l’émancipation républicaine" prônée par Didier Robert depuis sa réélection à la Région en 2015. "Cette ‘émancipation républicaine’ sert avant tout les intérêts économiques de quelques-uns avant la défense des valeurs de la République", lance-t-il. Une "posture" de la droite réunionnaise qui "n’est pas nouvelle" poursuit-il, ajoutant que cette dernière était "ancrée traditionnellement dans le mouvement pétainiste, effacée pendant 25 ans par l’action de Michel Debré et dont le point d’accroche était l’anticommunisme". "La menace communiste aujourd’hui affaiblie, la droite revient à son coeur de cible", glisse Hugues Maillot.
Le secrétaire départemental de DLF dit combattre ces deux visions, "car elles nivellent les Réunionnais vers le bas". "L’autonomie démocratique et populaire d’un côté ou l’inféodation à des intérêts économiques nous amènent vers le bas" martèle-t-il, prenant les exemples néo-calédoniens ou polynésiens, "qui ont respectivement 18 et 28 années de retards économiques sur la métropole".
"Réhabiliter la défiscalisation"
Sur la continuité territoriale, la voix de Debout la France dans l’île estime qu’elle doit être axée autour de trois grands thèmes. La première d’entre elles est la création d’une délégation de service public, basé sur le modèle corse et "qui organisera la mise en concurrence des transports maritimes et aériens". Objectif affiché par Hugues Maillot : "réduire le prix du transport et en particulier des billets d’avion de moitié".
Cette continuité, "c’est aussi un octroi de mer qui défende mieux la production locale tout en favorisant le pouvoir d’achat des ménages", ajoute Hugues Maillot. Pour lui, cet octroi de mer devra tenir compte de deux situations. Dans la première, il propose de remplacer cet octroi par la TVA, "quand les importations ne concurrencent pas la production locale". "Mécaniquement, nous aurons un effet à la baisse sur les prix et un effet sur la trésorerie des entreprises, qui encouragera l’initiative et stimulera la concurrence", affirme-t-il. Et lorsque les produits locaux seront concurrencés par les importations, Hugues Maillot préconise un octroi de mer "beaucoup plus fort, beaucoup plus puissant et beaucoup plus protecteur pour sauvegarder nos industries et nos emplois".
Enfin, dernier grand thème de sa continuité territoriale, une "réhabilitation de la défiscalisation", "moteur" du développement économique de La Réunion "pendant plus de 20 ans". "Le logement libre a été le moteur de la croissance économique de l’île entre 1986 et 2009, bien plus que la politique dite des grands travaux. Nous voulons réhabiliter cette défiscalisation, mise à mal depuis quelques années, en la gommant de ses effets pervers et en la redéployant dans les secteurs économiques moteurs de la croissance comme le tourisme, le logement ou encore les technologies nouvelles. Il faut mettre fin au saupoudrage", clame-t-il.
Porter la voix de Michel Debré
Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à se présenter dans la 1ère circonscription, Hugues Maillot rappelle qu’historiquement, "c’est la circonscription de Michel Debré". "Quand on inscrit son action dans sa lignée, cela a son importance. Je suis malheureux de voir que son héritage soit piétiné. Moi, je suis fier de cet héritage et c’est ce qui me pousse à proposer ma candidature", explique Hugues Maillot.
Ce dernier aura fort à faire dans cette circonscription, avec notamment les candidatures de Jean-Jacques Morel (LR-Objectif Réunion) et d’Ericka Bareigts (PS), l’élue sortante, "qui a accepté d’être ministre dans un gouvernement qui a trahi le vote de la majorité des Réunionnais". "Le temps des impostures en politique est bientôt révolu", termine-t-il.
Sur le premier point, Hugues Maillot estime que la départementalisation est menacée par deux concepts : celui de l’égalité réelle portée par la gauche "et Ericka Bareigts" et celui de "l’émancipation républicaine", réclamée à droite par Didier Robert. "L’égalité réelle, ce n’est ni plus ni moins qu’une nouvelle forme d’autonomie portée par la vision idéologique d’une gauche locale qui a toujours estimé que l’homme réunionnais devrait s’affranchir de l’homme français. Nous ne sommes plus à l’heure de l’autonomie mais à l’heure de la falsification des mots, on utilise des mots pour cacher ses intentions. Derrière tout ça, il y a une haine de la France", déplore le gaulliste.
Ce dernier n’est pas plus tendre avec "l’émancipation républicaine" prônée par Didier Robert depuis sa réélection à la Région en 2015. "Cette ‘émancipation républicaine’ sert avant tout les intérêts économiques de quelques-uns avant la défense des valeurs de la République", lance-t-il. Une "posture" de la droite réunionnaise qui "n’est pas nouvelle" poursuit-il, ajoutant que cette dernière était "ancrée traditionnellement dans le mouvement pétainiste, effacée pendant 25 ans par l’action de Michel Debré et dont le point d’accroche était l’anticommunisme". "La menace communiste aujourd’hui affaiblie, la droite revient à son coeur de cible", glisse Hugues Maillot.
Le secrétaire départemental de DLF dit combattre ces deux visions, "car elles nivellent les Réunionnais vers le bas". "L’autonomie démocratique et populaire d’un côté ou l’inféodation à des intérêts économiques nous amènent vers le bas" martèle-t-il, prenant les exemples néo-calédoniens ou polynésiens, "qui ont respectivement 18 et 28 années de retards économiques sur la métropole".
"Réhabiliter la défiscalisation"
Sur la continuité territoriale, la voix de Debout la France dans l’île estime qu’elle doit être axée autour de trois grands thèmes. La première d’entre elles est la création d’une délégation de service public, basé sur le modèle corse et "qui organisera la mise en concurrence des transports maritimes et aériens". Objectif affiché par Hugues Maillot : "réduire le prix du transport et en particulier des billets d’avion de moitié".
Cette continuité, "c’est aussi un octroi de mer qui défende mieux la production locale tout en favorisant le pouvoir d’achat des ménages", ajoute Hugues Maillot. Pour lui, cet octroi de mer devra tenir compte de deux situations. Dans la première, il propose de remplacer cet octroi par la TVA, "quand les importations ne concurrencent pas la production locale". "Mécaniquement, nous aurons un effet à la baisse sur les prix et un effet sur la trésorerie des entreprises, qui encouragera l’initiative et stimulera la concurrence", affirme-t-il. Et lorsque les produits locaux seront concurrencés par les importations, Hugues Maillot préconise un octroi de mer "beaucoup plus fort, beaucoup plus puissant et beaucoup plus protecteur pour sauvegarder nos industries et nos emplois".
Enfin, dernier grand thème de sa continuité territoriale, une "réhabilitation de la défiscalisation", "moteur" du développement économique de La Réunion "pendant plus de 20 ans". "Le logement libre a été le moteur de la croissance économique de l’île entre 1986 et 2009, bien plus que la politique dite des grands travaux. Nous voulons réhabiliter cette défiscalisation, mise à mal depuis quelques années, en la gommant de ses effets pervers et en la redéployant dans les secteurs économiques moteurs de la croissance comme le tourisme, le logement ou encore les technologies nouvelles. Il faut mettre fin au saupoudrage", clame-t-il.
Porter la voix de Michel Debré
Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à se présenter dans la 1ère circonscription, Hugues Maillot rappelle qu’historiquement, "c’est la circonscription de Michel Debré". "Quand on inscrit son action dans sa lignée, cela a son importance. Je suis malheureux de voir que son héritage soit piétiné. Moi, je suis fier de cet héritage et c’est ce qui me pousse à proposer ma candidature", explique Hugues Maillot.
Ce dernier aura fort à faire dans cette circonscription, avec notamment les candidatures de Jean-Jacques Morel (LR-Objectif Réunion) et d’Ericka Bareigts (PS), l’élue sortante, "qui a accepté d’être ministre dans un gouvernement qui a trahi le vote de la majorité des Réunionnais". "Le temps des impostures en politique est bientôt révolu", termine-t-il.