
Jean-Loup Durousset, président de la Fédération de l'Hospitalisation Privée, est en déplacement à la Réunion. L'occasion pour lui, lors d'une visite à la clinique Sainte-Clotilde, de dresser un bilan du secteur de santé privé à la Réunion, mais également en métropole. Un secteur décrit comme "brillant" dans notre île et toujours à la pointe de l'évolution.
La Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) regroupe 1.100 cliniques et hôpitaux privés en France, ce qui représente près de 40% de l'ensemble des établissements hospitaliers. A la Réunion, ce sont 16 établissements qui sont membres de la la FHP et qui opèrent dans la MCO (Médecine, chirurgie, obstétrique), les SSR (Soins de suite et réadaptation) et les cliniques psychiatriques.
Cette fédération représente les cliniques et hôpitaux privés auprès des pouvoirs publics. Elle est également "force de propositions" dans l'organisation et l'évolution du système de soins français, tout en conseillant et assistant ses adhérents en matière économique, juridique et sociale.
En tout, ce sont 8 millions de patients par an qui se rendent dans les établissements hospitaliers privés. "Le privé vient en complémentarité du système de soins publics", explique Jean-Loup Durousset, qui se dit "attaché" au système de soins publics en France. "Nous sommes tous des enfants de la Sécu", ajoute-t-il.
Les soins privés 25% moins chers que dans le public
Depuis quelques années et la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) de 2009, les structures privées sont aptes à assurer des missions de service public comme accueillir les urgences, pratiquer des activités lourdes à l'image de la chirurgie cardiaque ou encore l'accueil des publics démunis. A la Réunion, 30 à 50% des patients des établissements privés dépendent de la CMU. "Nous avons les mêmes garanties d'accueil et de soins", souligne-t-il. En moyenne les prestations dans le privé sont 25% moins chers que dans le public. La FHP vise à la "convergence" des tarifs entre le public et le privé.
Pour Jean-Loup Durousset, le secteur privé à la Réunion est avant tout "brillant". "Ici, les professionnels de santé prennent des initiatives qui sont reprises au niveau national. Le secteur privé est à l'avant garde pour attirer les compétences médicales dans l'île", souligne Jean-Loup Durousset. La Réunion est pionnière depuis "20 ans" dans le développement de la chirurgie ambulatoire, ce qui lui permet d'être classée au-dessus de la moyenne nationale.
Le président de la fédération de l'Hospitalisation privée a tenu à donner également son avis sur le futur CHU de l'île. "Ici, l'hôpital public est dynamique et sait maîtriser son budget", explique-t-il. Sur le papier, le projet est séduisant, mais il risque de participer à "creuser le déficit" de la Sécu, ajoute-t-il, en raison de sa taille et du trop grand nombre de lits, pas assez adapté à la Réunion. "Aujourd'hui, il faut être plus petit et plus beau. Certes, se sera une très bonne chose pour la santé des Réunionnais, cela amènera des compétences et renforcera la formation et la recherche. Mais on n'a pas besoin de 1.000 lits pour ça", conclut-il.
Jean-Loup Durousset va continuer sa visite dans l'île, à la rencontre des différents établissements privés membres de la FHP.
La Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) regroupe 1.100 cliniques et hôpitaux privés en France, ce qui représente près de 40% de l'ensemble des établissements hospitaliers. A la Réunion, ce sont 16 établissements qui sont membres de la la FHP et qui opèrent dans la MCO (Médecine, chirurgie, obstétrique), les SSR (Soins de suite et réadaptation) et les cliniques psychiatriques.
Cette fédération représente les cliniques et hôpitaux privés auprès des pouvoirs publics. Elle est également "force de propositions" dans l'organisation et l'évolution du système de soins français, tout en conseillant et assistant ses adhérents en matière économique, juridique et sociale.
En tout, ce sont 8 millions de patients par an qui se rendent dans les établissements hospitaliers privés. "Le privé vient en complémentarité du système de soins publics", explique Jean-Loup Durousset, qui se dit "attaché" au système de soins publics en France. "Nous sommes tous des enfants de la Sécu", ajoute-t-il.
Les soins privés 25% moins chers que dans le public
Depuis quelques années et la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) de 2009, les structures privées sont aptes à assurer des missions de service public comme accueillir les urgences, pratiquer des activités lourdes à l'image de la chirurgie cardiaque ou encore l'accueil des publics démunis. A la Réunion, 30 à 50% des patients des établissements privés dépendent de la CMU. "Nous avons les mêmes garanties d'accueil et de soins", souligne-t-il. En moyenne les prestations dans le privé sont 25% moins chers que dans le public. La FHP vise à la "convergence" des tarifs entre le public et le privé.
Pour Jean-Loup Durousset, le secteur privé à la Réunion est avant tout "brillant". "Ici, les professionnels de santé prennent des initiatives qui sont reprises au niveau national. Le secteur privé est à l'avant garde pour attirer les compétences médicales dans l'île", souligne Jean-Loup Durousset. La Réunion est pionnière depuis "20 ans" dans le développement de la chirurgie ambulatoire, ce qui lui permet d'être classée au-dessus de la moyenne nationale.
Le président de la fédération de l'Hospitalisation privée a tenu à donner également son avis sur le futur CHU de l'île. "Ici, l'hôpital public est dynamique et sait maîtriser son budget", explique-t-il. Sur le papier, le projet est séduisant, mais il risque de participer à "creuser le déficit" de la Sécu, ajoute-t-il, en raison de sa taille et du trop grand nombre de lits, pas assez adapté à la Réunion. "Aujourd'hui, il faut être plus petit et plus beau. Certes, se sera une très bonne chose pour la santé des Réunionnais, cela amènera des compétences et renforcera la formation et la recherche. Mais on n'a pas besoin de 1.000 lits pour ça", conclut-il.
Jean-Loup Durousset va continuer sa visite dans l'île, à la rencontre des différents établissements privés membres de la FHP.