
Je ne sais si Eve a eu tort de croquer la pomme. Ce dont je suis sûr, cependant, c’est que l’animal humain ne mérite pas le nom qu’il s’est lui-même donné : « Homo sapiens ».
Et, puisque nous sommes dans le vocabulaire humain, amusons-nous un instant à faire un peu de sémantique. Il n’y a rien de mieux pour éclairer sa lanterne, que de se mettre d’accord sur le sens profond des termes que l’on utilise. L’espèce humaine, dans son ensemble, fait-elle preuve d’intelligence, de raison, de sagesse ou de bon sens ? Compte tenu de la pagaille actuelle du Monde (qui semble ignorée ou grandement sous-estimée par beaucoup trop d’humains), ne serait-ce pas plutôt et très globalement, une espèce animale un peu stupide, déraisonnable, un peu folle et déjantée ? Ne faudrait-il pas la rebaptiser : « Homo nervoticus » ? C’est-à-dire une espèce atteinte de troubles affectifs et émotionnels, autrement dit, de névrose obsessionnelle ? On peut catégoriser l’humanité d’aujourd’hui en deux castes bien distinctes : les ultra riches d’une part qui, peu ou prou, dirigent le Monde, et les autres. Ils n’ont pas grand-chose de commun, sauf une chose, une énorme névrose. J’en veux pour preuve ce que nous disent deux experts : un psychanalyste célèbre : Daniel Stern et un psychothérapeute Eric Vartzbed : « Certains individus demandent à l’argent une réassurance: à défaut de pouvoir briller par ce qu’ils sont, ils brillent avec ce qu’ils ont ». Il s’agit là, selon moi, d’individus mal construits et donc fatalement névrotiques à l’âge adulte. Autre son de cloche de la thérapeute anglaise : Diana Chambers « Si les plus riches continuent de s’enrichir, leurs névroses, en toute logique, suivent. » Reste le cas des autres. Pourquoi seraient-ils névrosés ? La réponse est assez simple et nous est donnée, en particulier par Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis dans le livre : « Le Vocabulaire de la psychanalyse » : «La névrose serait une affection psychogène où les symptômes sont l’expression symbolique d’un conflit psychique trouvant ses racines dans l’histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre un désir et la répression de ce désir. Elle est le résultat d’une lutte constante entre des envies, des aspirations conscientes et inconscientes que le surmoi – la conscience morale intériorisée – s’efforce de refouler. C’est dire que nous sommes tous névrosés ». C’est en tout cas un des aspects de nos névroses. Dominés, prisonniers, muselés par un système opaque de domination mondiale, nous avons deux possibilités de réactions : la révolte (mais il faut bien reconnaître qu’ils sont peu nombreux à se révolter car là, on frise la psychose « La névrose résulte d’un conflit intérieur. La psychose témoigne d’une impossibilité à supporter le réel » et la seconde, celle de la soumission, de la passivité et, pourquoi pas de la complicité directe ou indirecte avec le système. Il s’agit de ceux qui appliquent à la lettre le fameux dicton : « Le pot de terre ne gagne jamais contre le pot de fer. C’est la raison pour laquelle, nos envies n’étant pas forcément réalisables, c’est l’enfant en nous qui continue de s’exprimer et conserve des zones d’incompréhension, des croyances peu compatibles avec les exigences de l’âge adulte. Pour les spécialistes du psychisme, il n’existe pas de séparation nette entre santé mentale et névrose.
Comment sortir de ce piège concocté entre autre par Sigmund Freud et surtout son machiavélique cousin Edward Bernays, le père des techniques de manipulation des foules. Tout le problème de l’avenir du Monde est là. Malheureusement.
SOURCES :
Et, puisque nous sommes dans le vocabulaire humain, amusons-nous un instant à faire un peu de sémantique. Il n’y a rien de mieux pour éclairer sa lanterne, que de se mettre d’accord sur le sens profond des termes que l’on utilise. L’espèce humaine, dans son ensemble, fait-elle preuve d’intelligence, de raison, de sagesse ou de bon sens ? Compte tenu de la pagaille actuelle du Monde (qui semble ignorée ou grandement sous-estimée par beaucoup trop d’humains), ne serait-ce pas plutôt et très globalement, une espèce animale un peu stupide, déraisonnable, un peu folle et déjantée ? Ne faudrait-il pas la rebaptiser : « Homo nervoticus » ? C’est-à-dire une espèce atteinte de troubles affectifs et émotionnels, autrement dit, de névrose obsessionnelle ? On peut catégoriser l’humanité d’aujourd’hui en deux castes bien distinctes : les ultra riches d’une part qui, peu ou prou, dirigent le Monde, et les autres. Ils n’ont pas grand-chose de commun, sauf une chose, une énorme névrose. J’en veux pour preuve ce que nous disent deux experts : un psychanalyste célèbre : Daniel Stern et un psychothérapeute Eric Vartzbed : « Certains individus demandent à l’argent une réassurance: à défaut de pouvoir briller par ce qu’ils sont, ils brillent avec ce qu’ils ont ». Il s’agit là, selon moi, d’individus mal construits et donc fatalement névrotiques à l’âge adulte. Autre son de cloche de la thérapeute anglaise : Diana Chambers « Si les plus riches continuent de s’enrichir, leurs névroses, en toute logique, suivent. » Reste le cas des autres. Pourquoi seraient-ils névrosés ? La réponse est assez simple et nous est donnée, en particulier par Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis dans le livre : « Le Vocabulaire de la psychanalyse » : «La névrose serait une affection psychogène où les symptômes sont l’expression symbolique d’un conflit psychique trouvant ses racines dans l’histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre un désir et la répression de ce désir. Elle est le résultat d’une lutte constante entre des envies, des aspirations conscientes et inconscientes que le surmoi – la conscience morale intériorisée – s’efforce de refouler. C’est dire que nous sommes tous névrosés ». C’est en tout cas un des aspects de nos névroses. Dominés, prisonniers, muselés par un système opaque de domination mondiale, nous avons deux possibilités de réactions : la révolte (mais il faut bien reconnaître qu’ils sont peu nombreux à se révolter car là, on frise la psychose « La névrose résulte d’un conflit intérieur. La psychose témoigne d’une impossibilité à supporter le réel » et la seconde, celle de la soumission, de la passivité et, pourquoi pas de la complicité directe ou indirecte avec le système. Il s’agit de ceux qui appliquent à la lettre le fameux dicton : « Le pot de terre ne gagne jamais contre le pot de fer. C’est la raison pour laquelle, nos envies n’étant pas forcément réalisables, c’est l’enfant en nous qui continue de s’exprimer et conserve des zones d’incompréhension, des croyances peu compatibles avec les exigences de l’âge adulte. Pour les spécialistes du psychisme, il n’existe pas de séparation nette entre santé mentale et névrose.
Comment sortir de ce piège concocté entre autre par Sigmund Freud et surtout son machiavélique cousin Edward Bernays, le père des techniques de manipulation des foules. Tout le problème de l’avenir du Monde est là. Malheureusement.
SOURCES :