Un hommage national a lieu ce vendredi matin, dans la cour des Invalides à la mémoire des 130 victimes et 350 blessés des attentats terroristes commis le 13 novembre dernier à Paris.
Le gouvernement, les 350 blessés du Bataclan et des terrasses des restaurants et cafés parisiens, les familles des victimes, et les dirigeants des principaux partis politiques étaient présents pour cet hommage « national et républicain ».
Après la lecture des noms et l’âge des victimes, le président François Hollande s’en est pris vigoureusement à « une horde d’assassins » qui est passée à l’acte « au nom d’une cause folle et d’un Dieu trahi ».
« Je vous promets que la France fera tout pour détruire les fanatiques », a déclaré le chef de l’Etat. « 130 destins fauchés, 130 rires que l’on n’entendra plus, 130 voix qui se sont tues », a poursuivi François Hollande.
« Nous ne changerons pas », a aussi affirmé François Hollande. « Nous ne céderons pas à la peur, à la haine ». « Nous connaissons l’ennemi », soutient François Hollande. « La haine, le fanatisme, l’obscurantisme. Nous le vaincrons ensemble avec nos armes qui sont les forces de la République, de la démocratie, du droit ».
« La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie », a terminé François Hollande. « Malgré les larmes, cette génération est aujourd’hui devenue le visage de la France ».
La Marseillaise est entonnée à la fin du discours de François Hollande. L’académie de l’Opéra de Paris, le chœur de l’Armée française et l’orchestre de la Garde républicaine chantent l’hymne national.