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Hommage à un homme bien. Salut et belle route, William…

Notre ami William Childéric nous quitte subitement alors que rien ne l’y prédisposait. Il est décédé à Tananarive où il avait choisi de passer une partie de ses années, ce qui n’a rien d’étonnant : William est né à Madagascar et aimait ce pays et ses habitants, comme tous ceux qui ont eu la chance […]

Ecrit par Jules Bénard – le lundi 16 avril 2018 à 11H57

Notre ami William Childéric nous quitte subitement alors que rien ne l’y prédisposait. Il est décédé à Tananarive où il avait choisi de passer une partie de ses années, ce qui n’a rien d’étonnant : William est né à Madagascar et aimait ce pays et ses habitants, comme tous ceux qui ont eu la chance d’y vivre.

46 ans, vous vous rendez compte ! Penser à ce jeune zanatany me renvoie très loin, dans les années 70, lorsque son papa et moi sévissions à la Sakay, lui en qualité d’instituteur et moi en tant que prof de français/histoire/géo au collège français de Babetville. Une sacrée époque, je vous l’ai déjà dit et j’y reviendrai bientôt dans la suite de mes « Souvenirs… », car il y a encore tant à dire ! Les meilleures années de notre vie, en tout cas.

Childéric (le papa), faisait partie de la bande des copains ravageurs, Zalan, Léo Hermans, Jean-Hugues (qui nous a quittés voici quelques années), Axel Payet, Philippe Baptisto,  Robert Gilardi, Dadou (parti lui aussi), et tant d’autres…

William est parti on ne sait comment ; la justice malgache devra se prononcer.

William est né en ces époques bénies, en 72 je crois, mais ce n’est que bien plus tard que j’ai vraiment fait sa connaissance, alors qu’il était photographe au Réunionnais et moi journaliste à Télé 7 Jours, dans l’immeuble Futura. C’est lui qui, averti par mon copain, son papa, s’est présenté à moi.

Depuis, on se revoyait de temps à autre quand il n’était pas sur les routes du monde, à saisir sur pellicule les gens et les sites. Avides de rencontres et de beau, il avait un talent fou… et délicat également. Il savait fixer ce qu’il y a de mystérieux et de magnifique dans le regard et l’attitude de l’autre, où qu’il fût à travers la Planète.

William était généreux, foncièrement bon, la compassion était sa seconde nature. J’en sais quelque chose : il est venu spontanément vers moi lorsque j’étais SDF, me proposant son aide… mais en ayant peur de me vexer. C’était « ça », William. À l’écoute de l’Autre, des Autres, mais avec la discrétion innée qui « était » lui.

Salut à toi et belle route, William. Ne viens pas m’engueuler si je te dis que j’ai le coeur qui saigne. Et à ton papa, je dis ceci : tu peux être fier de ton garçon. Bien à toi,

JULOT

 

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