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Hollande : »Macron n’a aucune expérience ». Lui en a… hélas !!!

Il faut oser dire de telles énormités en restant droit dans ses bottes. L’actuel triste sire de l’Elysée ne craint pas la candidature de Macro(n) parce que ce dernier « n’a aucune expérience politique ». Ce qui est vrai d’ailleurs. Il est expert, notre « Fliegende Holländer « : Le Hollandais-Volant, bateau fantôme faisant sombrer ceux croisant sa route, ce […]

Ecrit par Jules Bénard – le samedi 20 août 2016 à 10H09

Il faut oser dire de telles énormités en restant droit dans ses bottes. L’actuel triste sire de l’Elysée ne craint pas la candidature de Macro(n) parce que ce dernier « n’a aucune expérience politique ». Ce qui est vrai d’ailleurs.

Il est expert, notre « Fliegende Holländer « Le Hollandais-Volant, bateau fantôme faisant sombrer ceux croisant sa route, ce qui est totalement exact en politique pour ce qui le concerne. Il a tant d’expérience, le bougre, qu’il a augmenté avec un bonheur sans égal le niveau de la merde dans laquelle nous ont foutus ses prédécesseurs. 

C’est d’ailleurs une caractéristique propre à tous les candidats ayant un peu pratiqué la chose politique à chaque élection : leurs adversaires n’ont aucune expérience.

Mais lui, il en avait. Et les présidents et ministres avant lui, le Chirac, le Sarko, le Mitterrand… et leurs homologues partout dans le monde, ils en ont, de cette fameuse expérience qui les fait bander. A se demander alors, puisque si savants ils sont, pourquoi le monde va de plus en plus mal !

Peut-être faut-il précisément des regards neufs, des gens sincères, des femmes (beaucoup) et hommes (beaucoup moins) qui s’occuperaient de la « res publica » et non pas de leurs émoluments. 

Cela s’est déjà produit, au demeurant. Charles De Gaulle n’avait aucune expérience lorsqu’il est devenu sous-secrétaire d’Etat à la Guerre en 1939. Il ne l’est resté que trois mois avant d’être condamné à mort.

On connaît la suite, le droit de vote aux femmes, la Sécu pour tous les Français, l’accès pour tous à l’électroménager, la décentralisation, la participation des travailleurs aux bénéfices (aujourd’hui, ils paient surtout les pertes), le nucléaire français (qu’on aime ou pas, il l’a fait), le programme réussi d’autoroutes… 

Voilà ce qu’on peut faire sans expérience quand l’intérêt général prime sur l’égoïsme du dirigeant et son appétit de lucre et de pouvoir.

De Gaulle n’est pas le seul. Lorsque les premiers dirigeants israéliens de 1948 ont pris au vol les rênes d’un Etat embryonnaire, ils n’avaient non plus aucune expérience : voir le résultat actuel, plutôt flatteur.

Les premiers dirigeants d’une île Maurice indépendante, en 1968, n’en avaient pas plus. Mais le développement de l’île voisine, quelle formidable gageure réussie… et sans l’assistance d’un état-providence car les mercantiles d’Albion ne donnent jamais rien !

Alors, hein, l’expérience…

 

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