Comment avez-vous eu l’idée de ce livre ?
« Ce n’est pas moi. L’association LHPEG, qui poursuit l’oeuvre de « Père Etienne », comme l’appelaient ses paroissiens, a voulu rendre hommage à ce prêtre qui a tout osé et tout réussi. Elle m’a contacté. Moi-même, je le connaissais de réputation, bien sûr, sans plus. Mais au hasard des témoignages, des rencontres avec ceux qui l’ont côtoyé de près, j’ai été estomaqué, époustouflé par la puissance d’action de ce bâtisseur et, surtout, par son immense empathie envers les plus déshérités. Il a créé le premier asile de nuit pour les SDF. Il a pérennisé et amplifié la soupe populaire de Saint-Jacques.
Il a créé des églises (dont celle de la Trinité), des chapelles, des couvents. Il a créé et animé les oeuvres caritatives et centres d’apprentissage pour les démunis. Pour toutes ces réalisations, il s’occupait de tout dans les moindres détails. Avant de débuter une construction, il s’assurait des plans, des matériaux, de la maîtrise-d’oeuvre, des financements. Par ses relations avec tous, il obtenait des financements de tout côté, et des matériaux de construction avec Issop Ravate, par exemple.
« Ce n’est pas moi. L’association LHPEG, qui poursuit l’oeuvre de « Père Etienne », comme l’appelaient ses paroissiens, a voulu rendre hommage à ce prêtre qui a tout osé et tout réussi. Elle m’a contacté. Moi-même, je le connaissais de réputation, bien sûr, sans plus. Mais au hasard des témoignages, des rencontres avec ceux qui l’ont côtoyé de près, j’ai été estomaqué, époustouflé par la puissance d’action de ce bâtisseur et, surtout, par son immense empathie envers les plus déshérités. Il a créé le premier asile de nuit pour les SDF. Il a pérennisé et amplifié la soupe populaire de Saint-Jacques.
Il a créé des églises (dont celle de la Trinité), des chapelles, des couvents. Il a créé et animé les oeuvres caritatives et centres d’apprentissage pour les démunis. Pour toutes ces réalisations, il s’occupait de tout dans les moindres détails. Avant de débuter une construction, il s’assurait des plans, des matériaux, de la maîtrise-d’oeuvre, des financements. Par ses relations avec tous, il obtenait des financements de tout côté, et des matériaux de construction avec Issop Ravate, par exemple.
On comprend, à travers cette oeuvre énorme, que son propos était bien, en sauvant les corps, en éradiquant la grande misère, de ramener les laissés-pour-compte vers la foi. Car son propos n’a jamais cessé d’être la foi. Mais quand on crève de faim, les choses de la religion sont inévitablement reléguées au second plan. L’amour au service de la foi, la foi au service des autres.
Vous semblez en totale admiration devant ce curé pas comme les autres…
« On le serait à moins…(Long silence)… Je vais essayer de peser mes mots… Le père Grienenberger me gêne beaucoup, je l’avoue.
Comment ça ?
« Il a tant donné qu’à la découverte de ce qu’il a fait, et en réalisant cet énorme amour envers les défavorisés, il… a failli me rendre la foi. (Rires)
Vous auriez aimé le connaître personnellement ?
« Incontestablement. L’humanisme, la main tendue, l’écoute, la parole, pas forcément mystique d’ailleurs, voilà des valeurs qui ne peuvent qu’émouvoir au plus profond. Il fait partie des gens qui arrivent à transcender une vie. Même celle d’un mécréant. J’ai eu l’immense chance de rencontrer l’Abbé Pierre à Saint-Paul. C’est pareil… Quelqu’un hors du commun ! Que cet autre humaniste qu’était Coluche soit venu saluer lors de son séjour ici, ce n’est pas sans signification, non ? ».
Vous semblez en totale admiration devant ce curé pas comme les autres…
« On le serait à moins…(Long silence)… Je vais essayer de peser mes mots… Le père Grienenberger me gêne beaucoup, je l’avoue.
Comment ça ?
« Il a tant donné qu’à la découverte de ce qu’il a fait, et en réalisant cet énorme amour envers les défavorisés, il… a failli me rendre la foi. (Rires)
Vous auriez aimé le connaître personnellement ?
« Incontestablement. L’humanisme, la main tendue, l’écoute, la parole, pas forcément mystique d’ailleurs, voilà des valeurs qui ne peuvent qu’émouvoir au plus profond. Il fait partie des gens qui arrivent à transcender une vie. Même celle d’un mécréant. J’ai eu l’immense chance de rencontrer l’Abbé Pierre à Saint-Paul. C’est pareil… Quelqu’un hors du commun ! Que cet autre humaniste qu’était Coluche soit venu saluer lors de son séjour ici, ce n’est pas sans signification, non ? ».