Les contrats aidés représentent une étape importante dans l’insertion sur le marché du travail. Ils permettent, théoriquement, d’obtenir un emploi par le biais des facilités attribuées à l’employeur. De plus, les possibilités de formation proposées pour la plupart des contrats aidés débouchent généralement sur l’obtention d’un emploi durable. L’insertion professionnelle devrait être favorisée par ce dispositif.
A l’image de la Métropole, les données résultant du plan de relance économique s’appliqueront aussi dans l’Outre-mer. Sur l’ensemble des départements d’outre-mer et en y ajoutant Saint-Pierre et Miquelon et Mayotte, le nombre de contrats aidés passe de 27.000 (2008) à 35.000 en 2009. Les populations en difficultés devraient voir là des opportunités en vue d’un accès à l’emploi.
A l’île de la Réunion, le nombre de ces contrats sera de 14.643 en 2009. En 2008, ils étaient chiffrés à 13.933. A Mayotte, 3.823 contrats aidés ont vu le jour en 2008 contre 5.654 pour cette année. Les Antilles font partie des grandes bénéficiaires puisque ce ne sont pas moins de 14.139 contrats aidés qui seront créés en 2009. Ces chiffres suffiront-ils à atténuer durablement le nombre des chômeurs dans les DOM ?
Pour le Secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer, cela ne semble pas faire de doutes. Pour Yves Jégo, les employeurs doivent être les vecteurs des perspectives d’insertion professionnelle durable. Au mois de novembre 2008, le député René-Paul Victoria s’est vu confier une mission en cette direction. En effet, l’ancien maire de Saint-Denis doit se pencher sur les conditions liées à la mise en oeuvre du RSA (Revenu de solidarité active) et du CUI (Contrat unique d’insertion) dans les DOM…