Yohan est maître nageur sauveteur à Sainte-Suzanne. La fréquentation de la piscine où il travaille, est également victime de la hausse du carburant. “Cela se voit sur les emplois du temps des scolaires”.
“Nous savons déjà qu’il y aura moins de classes, les réservations de créneaux ont baissé, surtout au mois d’octobre”. Selon une enseignante, les écoles n’ont pas le budget pour faire face à l’augmentation croissante de la location des bus.
“Le coût est passé de 60 euros à 100 euros, un hausse de plus de 66 %, c’est énorme. Nous n’avons pas les moyens de maintenir le même rythme de sortie. A moins de demander aux familles de payer les 40 euros de plus”.
Du côté des transporteurs, le gérant indique “qu’il n’avait d’autre choix que de répercuter les hausses successives de carburant de ces derniers mois”. Au bout de cette réaction en chaîne, ce sont les enfants qui sont pénalisés.
Les séances à la piscine ne débuteront qu’au mois de novembre.