Il revient donc à la Préfecture de dire, sans doute la semaine prochaine, quelle est la profession ou la catégorie qui passera à la caisse. “L’énigme lâchée tout à l’heure par un des participants à la table ronde sur la hausse des prix du carburant, est assez éloquente: vous avez les éléments, c’est à vous de tirer vos conclusions”. Il nous est difficile de présager de la décision du préfet, et il lui sera difficile de choisir entre des pétroliers qui se sont montrés patients, en acceptant de mettre entre parenthèses leur souhait de répercuter sur les gérants de stations service le coût du transport, et des gérants pris entre le marteau et l’enclume. D’autant qu’on peut légitimement se demander quelle est la marge de manœuvre réelle de la préfecture vis à vis des pétroliers… Avec, élément supplémentaire du dossier, et non des moindres, un prix du baril de pétrole qui joue au yo-yo et qui, aux dernières nouvelles, serait en baisse. Autant de mauvaises nouvelles, surtout pour les automobilistes, et sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augures, il faut s’attendre à d’autres nouvelles négatives, dans un contexte économique difficile.