
Il y a quelques jours, Gilbert Annette, maire de Saint-Denis et premier secrétaire fédéral du PS (ce parti est à la tête de cinq villes), demandait parmi les dix mesures d’urgence proposées par son parti, une hausse de salaire de 200 € nets.
Maurice Gironcel, ex-maire de Sainte-Suzanne et le parti communiste réunionnais (qui détiennent six communes), soutiennent également cette demande au sein du Collectif. Hier Ibrahim Patel, président de la Fédaction, a dit que son syndicat ne pouvait être solidaire d’une telle revendication.
Aujourd’hui, c’est Laurent Boyer qui dénonce une telle proposition. “Si elle est si facile à mettre en place pourquoi les municipalités de gauche ne donne pas le bon exemple”.
“Pourquoi Gilbert Annette et tous les maires du PS et du PCR de La Réunion n’accordent pas une hausse de salaire net de 200 € aux employés communaux. Qu’attendent tous ces élus donneurs de leçon pour régulariser tous les emplois précaires qui existent au sein de leur municipalité ?”, s’interroge Laurent Boyer.
Le président de l’Aveca explique ensuite qu’une hausse de salaire “c’est un pansement sur un cancer généralisé. Une augmentation de salaire de 200 € nets, ne peut absorber à elle seule toutes les hausses de prix que nous avons connues ces dernières années”.
“Et même si nos entreprises accèdent à cette demande, elle sera rapidement effacée par la hausse continue des produits de consommation, de l’eau, l’électricité, la cantine et le transport scolaires, les cotisations sociales, la mutuelle, les frais bancaires, les impôts locaux, la redevance télé…”
“Et dans un an, il faudra à nouveau augmenter les salaires, aucune entreprise ne survivra à un tel régime croissant de ses charges directes”, affirme Laurent Boyer, président de l’Aveca.
Maurice Gironcel, ex-maire de Sainte-Suzanne et le parti communiste réunionnais (qui détiennent six communes), soutiennent également cette demande au sein du Collectif. Hier Ibrahim Patel, président de la Fédaction, a dit que son syndicat ne pouvait être solidaire d’une telle revendication.
Aujourd’hui, c’est Laurent Boyer qui dénonce une telle proposition. “Si elle est si facile à mettre en place pourquoi les municipalités de gauche ne donne pas le bon exemple”.
“Pourquoi Gilbert Annette et tous les maires du PS et du PCR de La Réunion n’accordent pas une hausse de salaire net de 200 € aux employés communaux. Qu’attendent tous ces élus donneurs de leçon pour régulariser tous les emplois précaires qui existent au sein de leur municipalité ?”, s’interroge Laurent Boyer.
Le président de l’Aveca explique ensuite qu’une hausse de salaire “c’est un pansement sur un cancer généralisé. Une augmentation de salaire de 200 € nets, ne peut absorber à elle seule toutes les hausses de prix que nous avons connues ces dernières années”.
“Et même si nos entreprises accèdent à cette demande, elle sera rapidement effacée par la hausse continue des produits de consommation, de l’eau, l’électricité, la cantine et le transport scolaires, les cotisations sociales, la mutuelle, les frais bancaires, les impôts locaux, la redevance télé…”
“Et dans un an, il faudra à nouveau augmenter les salaires, aucune entreprise ne survivra à un tel régime croissant de ses charges directes”, affirme Laurent Boyer, président de l’Aveca.