Cette dernière est une ancienne femme politique soutenue par le MoDem il y a une dizaine d’années lors de la course à la députation. Reconvertie dans les spiritueux, la jeune femme a rencontré le mis en cause qui n’était autre que son expert-comptable. « Un homme aux responsabilités en lien avec le monde judiciaire à ce titre », commente la représentante de la société, qui fustige le commissaire aux comptes qui a utilisé « cet outil » pour exercer des violences et agresser la victime.
Demande de non inscription au casier judiciaire refusée
« Une association malheureuse, une relation mal gérée » aux dires de l’avocate de la défense, Me Aaeza Cadjee, qui a insisté sur le contexte d’une descente aux enfers « à nuancer dans un cadre de rupture difficile », madame n’ayant pas de positionnement clair au moment de la séparation du couple.
Le ministère public a requis 18 mois de prison avec sursis probatoire, une amende de 400 euros et un stage de sensibilisation aux violences conjugales. Une proposition que le tribunal a suivie et à laquelle il a ajouté une interdiction de contact et de paraître au domicile de la victime pendant deux ans ainsi qu’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles pour l’auteur.
La demande de non inscription au bulletin N°2 du casier judiciaire a été refusée par les magistrats correctionnels qui ont accordé un préjudice moral de 5000 euros à la victime et une indemnisation de l’ordre de 500 euros au titre des frais de justice.