La CGTR Educ'Action et le Saiper se sont réunis ce matin pour dénoncer le nombre croissant de dossiers de harcèlement moral au travail, déposés par les personnels de l'Education nationale. Autour de la table, pour raconter son calvaire, Françoise Durogué, enseignante au lycée le Verger de Sainte-Marie, qui dit avoir subi un véritable "harcèlement" de la part de son proviseur entre 2008 et 2009.
"Le constat est désastreux", explique Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ'Action. Pour lui, le Rectorat ne fait pas son travail et ne traite pas les dossiers déposés par les personnels victimes de harcèlement. Pis, ce sont les victimes qui sont "déplacées" au lieu des auteurs, selon le syndicat. "Au service de prévention, on conseil à la personne victime un arrêt maladie ou tout simplement de changer de poste. On préfère fuir le problème plutôt que de l'affronter", souligne-t-il.
Système de "type mafieux"
Selon les deux syndicats, les personnes victimes de harcèlement seraient de plus en plus nombreuses à se manifester auprès du rectorat. "Il y a un véritable problème et depuis un moment on demande au recteur qu'un audit soit réalisé par une entreprise privée sur les risques psycho-sociaux et les souffrances au travail. Sauf que rien ne se fait, le recteur ne fait pas son travail", explique Patrick Corré. Pour le syndicaliste, le système est de "type mafieux", un système "d'auto-protection" où la politique est : "Pas de protection des victimes, mais un déplacement des victimes".
Françoise Durogué, enseignante au lycée le Verger de Sainte-Marie, est venue témoigner du calvaire qu'elle a subi pendant de longues années au sein de son établissement. "Harcèlement, brimades, humiliations, intoxications et déstabilisations psychologiques", souligne-t-elle. Un harcèlement qui l'a poussé à deux tentatives de suicide, sans pour autant être entendue. Elle a dû quitter son établissement en attendant que le proviseur incriminé ne soit "déplacé" dans un autre établissement. Une plainte a été déposée au pénal.
"Il faut que le recteur prenne des décisions, qu'il fasse son travail, il faut que se soit le harceleur qui soit déplacé et non la victime", rappelle Cécile Chèze, secrétaire générale du Saiper. "On se demande combien de collègues ont demandé la protection des victimes, comme le prévoit l'article 11 de la fonction publique, et combien ont reçu une réponse positive. Mais surtout, il faut que cette étude des risques psycho-sociaux soit menée", conclut-elle.
"Le constat est désastreux", explique Patrick Corré, secrétaire général de la CGTR Educ'Action. Pour lui, le Rectorat ne fait pas son travail et ne traite pas les dossiers déposés par les personnels victimes de harcèlement. Pis, ce sont les victimes qui sont "déplacées" au lieu des auteurs, selon le syndicat. "Au service de prévention, on conseil à la personne victime un arrêt maladie ou tout simplement de changer de poste. On préfère fuir le problème plutôt que de l'affronter", souligne-t-il.
Système de "type mafieux"
Selon les deux syndicats, les personnes victimes de harcèlement seraient de plus en plus nombreuses à se manifester auprès du rectorat. "Il y a un véritable problème et depuis un moment on demande au recteur qu'un audit soit réalisé par une entreprise privée sur les risques psycho-sociaux et les souffrances au travail. Sauf que rien ne se fait, le recteur ne fait pas son travail", explique Patrick Corré. Pour le syndicaliste, le système est de "type mafieux", un système "d'auto-protection" où la politique est : "Pas de protection des victimes, mais un déplacement des victimes".
Françoise Durogué, enseignante au lycée le Verger de Sainte-Marie, est venue témoigner du calvaire qu'elle a subi pendant de longues années au sein de son établissement. "Harcèlement, brimades, humiliations, intoxications et déstabilisations psychologiques", souligne-t-elle. Un harcèlement qui l'a poussé à deux tentatives de suicide, sans pour autant être entendue. Elle a dû quitter son établissement en attendant que le proviseur incriminé ne soit "déplacé" dans un autre établissement. Une plainte a été déposée au pénal.
"Il faut que le recteur prenne des décisions, qu'il fasse son travail, il faut que se soit le harceleur qui soit déplacé et non la victime", rappelle Cécile Chèze, secrétaire générale du Saiper. "On se demande combien de collègues ont demandé la protection des victimes, comme le prévoit l'article 11 de la fonction publique, et combien ont reçu une réponse positive. Mais surtout, il faut que cette étude des risques psycho-sociaux soit menée", conclut-elle.