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Halloween: Après les interpellations, peu sont jugés

Après la chaude nuit d’il y a 24 heures, les premiers fauteurs de trouble sont présentés devant la justice. Sur les onze interpellations enregistrées dans la nuit de mercredi à jeudi, la déception était perceptible au tribunal de Champ Fleuri ce vendredi. Sur les 11 interpellations, seules quatre ont abouti sur des gardes à vue. […]

Ecrit par S.Hitchon – le vendredi 02 novembre 2018 à 16H16

Après la chaude nuit d’il y a 24 heures, les premiers fauteurs de trouble sont présentés devant la justice. Sur les onze interpellations enregistrées dans la nuit de mercredi à jeudi, la déception était perceptible au tribunal de Champ Fleuri ce vendredi.

Sur les 11 interpellations, seules quatre ont abouti sur des gardes à vue. Concernant les autres délinquants, à chaque fois les éléments de preuve sont maigres, les policiers ne pouvant faire valoir que la description d’un visage ou d’un vêtement pour confondre les participants à la nuit d’Halloween.

Peu de monde donc dans les filets de la justice. Un jeune était jugé ce matin. Âgé de 21 ans, il a participé aux dégradations à Sainte-Suzanne. Il a été vu en train de jeter une cannette sur un fourgon de police. Finalement, le seul fait qui a pu lui être reproché sur cet épisode survenu dans la nuit de mercredi à jeudi dans plusieurs villes de La Réunion. Mais c’est son accointance avec la justice qui lui a sans doute valu de ne pas être raté ce midi, à l’issue de sa comparution. Il a été condamné à 2 mois de prison avec sursis. Une condamnation qui vient s’ajouter à une conduite sous l’emprise de l’alcool déjà prononcée à son encontre. 

Certains d’entre eux étaient en larmes

Un autre fauteur de troubles doit être présenté cet après-midi au tribunal de Champ fleuri. Il doit être déféré dans l’après-midi avant une possible comparution immédiate lundi prochain.

Les deux autres personnes interpellées sont des mineurs, ayant entre 15 et 16 ans, n’ayant jamais eu affaire à la justice. Lors de leur garde à vue, certains d’entre eux étaient en larmes, comme s’ils avaient compris la gravité de leur oeuvre, certes collective. Ils seront convoqués devant le juge pour enfants dans trois semaines.

Les auteurs principaux des dégradations sont toujours recherchés ainsi que les instigateurs sur les réseaux sociaux.

 

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