
Théophane Narayanin, plus connu sous le surnom de Guito, vient d'être élu trésorier de la Chambre de commerce de la Réunion, après avoir grandement participé, et pas seulement financièrement, à l'élection de son ami Ibrahim Patel à la présidence.
S'il rencontre le succès à la Réunion, il n'en est pas totalement de même à Mayotte où sa principale société, IBS (Ingéniérie Béton Système), connait quelques problèmes.
IBS est spécialisée dans la fourniture de matières premières et de produits finis pour les métiers du bâtiment et des travaux publics à Mayotte : Concassage, bétons prêts à l’emploi, préfabrication, ciment, matériaux de construction bois et aluminium, armatures métalliques et treillis soudés. Et également les enrobés et émulsion de bitume. Elle emploie environ 200 personnes.
Les problèmes de Guito Narayanin à Mayotte viennent de son activité d'exploitation d'une carrière située à Kangani. Un conflit l'oppose depuis plusieurs années au propriétaire du terrain, Frédéric d'Achery, à qui il doit des arriérés de loyers d'un montant de 80.000 euros.
Selon le journal d'information en ligne Malango Actualité, "le litige entre le bailleur et son locataire porte sur 3 hectares qui manquent, "Frédéric d’Achery a compensé en nous louant 5 000 m² sur lesquels nous avons investi 4,5 M€. Mais il refuse maintenant d’en signer le bornage contradictoire" se défend Théophane Narayanin".
Toujours est-il que le litige a été porté devant le tribunal, puis devant le tribunal supérieur d'appel qui a finalement condamné Guito Narayanin le 5 octobre dernier à quitter les lieux avant le 5 janvier, sous peine d'astreinte de 500 euros par jour de retard.
Guito Narayanin n'en a cure. En réponse, il a fait descendre une partie de ses salariés dans le rue le 18 octobre dernier, dans le cadre d'une manifestation devant le tribunal, n'hésitant pas à utiliser le chantage à l'emploi en mettant en avant le risque du licenciement de 200 personnes. Et depuis, il a clairement fait savoir qu'il n'avait aucunement l'intention d'appliquer la décision de justice. Il a d'ailleurs tenu parole puisque ce matin, l'activité continuait dans la carrière comme si de rien n'était...
Devant cette situation le préfet de Mayotte est mis au pied du mur. Il est bien conscient qu'en dernier recours, il lui reviendra de faire intervenir la force publique pour faire respecter la décision du tribunal d'appel. Mais, dans le journal "Les Nouvelles de Mayotte", il a déclaré que "ce ne sera pas le 6 janvier à la première heure". Il espère encore trouver un compromis, même s'il annonce clairement la couleur : "Si une solution n'est pas trouvée rapidement, il est certain que je devrai faire exécuter cette décision de justice puisque c'est ma responsabilité"...
S'il rencontre le succès à la Réunion, il n'en est pas totalement de même à Mayotte où sa principale société, IBS (Ingéniérie Béton Système), connait quelques problèmes.
IBS est spécialisée dans la fourniture de matières premières et de produits finis pour les métiers du bâtiment et des travaux publics à Mayotte : Concassage, bétons prêts à l’emploi, préfabrication, ciment, matériaux de construction bois et aluminium, armatures métalliques et treillis soudés. Et également les enrobés et émulsion de bitume. Elle emploie environ 200 personnes.
Les problèmes de Guito Narayanin à Mayotte viennent de son activité d'exploitation d'une carrière située à Kangani. Un conflit l'oppose depuis plusieurs années au propriétaire du terrain, Frédéric d'Achery, à qui il doit des arriérés de loyers d'un montant de 80.000 euros.
Selon le journal d'information en ligne Malango Actualité, "le litige entre le bailleur et son locataire porte sur 3 hectares qui manquent, "Frédéric d’Achery a compensé en nous louant 5 000 m² sur lesquels nous avons investi 4,5 M€. Mais il refuse maintenant d’en signer le bornage contradictoire" se défend Théophane Narayanin".
Toujours est-il que le litige a été porté devant le tribunal, puis devant le tribunal supérieur d'appel qui a finalement condamné Guito Narayanin le 5 octobre dernier à quitter les lieux avant le 5 janvier, sous peine d'astreinte de 500 euros par jour de retard.
Guito Narayanin n'en a cure. En réponse, il a fait descendre une partie de ses salariés dans le rue le 18 octobre dernier, dans le cadre d'une manifestation devant le tribunal, n'hésitant pas à utiliser le chantage à l'emploi en mettant en avant le risque du licenciement de 200 personnes. Et depuis, il a clairement fait savoir qu'il n'avait aucunement l'intention d'appliquer la décision de justice. Il a d'ailleurs tenu parole puisque ce matin, l'activité continuait dans la carrière comme si de rien n'était...
Devant cette situation le préfet de Mayotte est mis au pied du mur. Il est bien conscient qu'en dernier recours, il lui reviendra de faire intervenir la force publique pour faire respecter la décision du tribunal d'appel. Mais, dans le journal "Les Nouvelles de Mayotte", il a déclaré que "ce ne sera pas le 6 janvier à la première heure". Il espère encore trouver un compromis, même s'il annonce clairement la couleur : "Si une solution n'est pas trouvée rapidement, il est certain que je devrai faire exécuter cette décision de justice puisque c'est ma responsabilité"...