
"On ne sait pas d'où cette date peut bien venir. Nous avons appelé à une manifestation le 9 janvier, et nous avons déclaré que nous allons voir dans les jours qui viennent les modalités d'organisation des différentes manifestations", a déclaré Elie Domota, le leader syndical guadeloupéen aux micros de France Info aujourd'hui.
L'information avait été révélée hier dans un entretien paru dans le Parisien/Aujourd'hui en France : "Nous appelons la population à une grève générale, à partir du 20 janvier, pour une durée indéterminée", le 20 janvier étant, jour pour jour, la date à laquelle la précédente grogne sociale avait débuté en Guadeloupe.
Quoi qu'il en soit, Elie Domota met le feu aux poudres en dénonçant une nouvelle fois la hausse de l'essence et le coût de la vie plus globalement. Il n'a pas manqué de faire réagir la ministre de l'Outre-mer qui s'est exprimée hier. Marie-Luce Penchard a estimé que les Guadeloupéens "n'ont pas envie aujourd'hui de repartir sur un mouvement qui détruire ce territoire".
Interrogée sur LCI, la ministre a affirmé un an après une crise sociale sans précédent que "les Guadeloupéens se rendent compte que si le mouvement était juste, il n’amène rien, que c’est une impasse et que seul l’Etat apporte les réponses qu’ils peuvent espérer". Guadeloupéenne elle-même, Marie-Luce Penchard a plutôt souligné le renouveau recherché par la population, "ils veulent du changement et qu’on puisse construire leur territoire", a-t-elle dit.
A propos du prix de l’essence qui a augmenté de quatre centimes au 1er janvier, elle a expliqué que l’Etat "ne pouvait pas rester dans une situation qui reviendrait à faire subventionner par la métropole un produit de consommation". "Nous souhaitons que le prix soit juste, mais que le prix corresponde à la réalité économique", a-t-elle ajouté.
L'information avait été révélée hier dans un entretien paru dans le Parisien/Aujourd'hui en France : "Nous appelons la population à une grève générale, à partir du 20 janvier, pour une durée indéterminée", le 20 janvier étant, jour pour jour, la date à laquelle la précédente grogne sociale avait débuté en Guadeloupe.
Quoi qu'il en soit, Elie Domota met le feu aux poudres en dénonçant une nouvelle fois la hausse de l'essence et le coût de la vie plus globalement. Il n'a pas manqué de faire réagir la ministre de l'Outre-mer qui s'est exprimée hier. Marie-Luce Penchard a estimé que les Guadeloupéens "n'ont pas envie aujourd'hui de repartir sur un mouvement qui détruire ce territoire".
Interrogée sur LCI, la ministre a affirmé un an après une crise sociale sans précédent que "les Guadeloupéens se rendent compte que si le mouvement était juste, il n’amène rien, que c’est une impasse et que seul l’Etat apporte les réponses qu’ils peuvent espérer". Guadeloupéenne elle-même, Marie-Luce Penchard a plutôt souligné le renouveau recherché par la population, "ils veulent du changement et qu’on puisse construire leur territoire", a-t-elle dit.
A propos du prix de l’essence qui a augmenté de quatre centimes au 1er janvier, elle a expliqué que l’Etat "ne pouvait pas rester dans une situation qui reviendrait à faire subventionner par la métropole un produit de consommation". "Nous souhaitons que le prix soit juste, mais que le prix corresponde à la réalité économique", a-t-elle ajouté.