Les entreprises en redressement judiciaire de la branche moto et location du groupe Caillé sont passées devant le tribunal de commerce ce matin. Plusieurs sociétés se sont penchés sur les dossiers de ces entreprises en difficultés, notamment les groupes Hayot et Georges Michel, intéressés par la carte location courte et longue durée. Une offre estimée à près de 800.000 euros conservant la quarantaine de salariés a été formulée par le groupe Hayot pour la location courte durée.
"On va être appelés les uns et après les autres, nous avons déposé un dossier pour la reprise d’une société dans la carte location de voiture", explique Guy Antoine Delavenne, directeur général du groupe Georges Michel. Après avoir été appelé devant la barre du tribunal, le représentant du groupe ne fera pas de déclaration et attendra la "décision du tribunal", demain en début d’après-midi. Même son de cloche du côté du groupe Hayot, qui semble sortir plutôt confiant et avec le sourire de sa demande de rachat de la carte location courte durée du groupe Caillé.
Des licenciements chez Ducatti et Peugeot ?
Un peu plus tard, c’est au tour de la branche moto d’être examinée, avec comme repreneur potentiel pour les entreprises Ducatti et Peugeot Cycles, le groupe Sogécore à la Réunion. "On est confiant, sur Peugeot nous sommes les seuls et sur Ducatti notre offre semble passer", explique Arzou Mahamadaly, directeur général de Sogécore. Concernant la reprise des salariés, Arzou Mahamadaly le dit lui-même : "On sait que Ducatti est un petit volume, comme Peugeot, quatre salariés seront repris". Des licenciements seraient donc à attendre chez les deux marques du groupe Caillé si la Sogécore est désignée comme repreneur.
Cet après-midi, le tribunal de commerce se penche sur le plan de sauvegarde, les créanciers ayant rendu leur décision. Le tribunal décidera demain en début d’après-midi de la mise en place du plan de sauvegarde demandé par le groupe Caillé. Un plan de sauvegarde qui permettra d’apurer les dettes du groupe, qui se montent à 221 millions d’euros, sur une durée de dix ans.
En cas de refus du plan de sauvegarde, de nouvelles entreprises pourraient être mises en redressement judiciaire ou tout simplement en liquidation judiciaire. La réponse sera connue demain vers 13h30.