L’explication nous a été fournie par Groupama, qui est au courant de cette situation pour le moins délicate. « Il s’agit bien de clients qui ont souscrit un contrat chez nous il y a plusieurs années, mais soit ils ne s’en souviennent pas, soit ils n’en avaient pas connaissance. Souvent les établissements scolaires souscrivent à des contrats d’assurance chez nous et nous disposons alors de ces coordonnées », explique Luc Bennet, le Directeur Finance et Risques de Groupama Océan Indien.
En fait, la compagnie a effectué dernièrement une régularisation de masse sur des comptes débiteurs présentant de petites sommes entre 10 et 30 euros. « Nous avions une base comptable avec des écritures remontant jusqu’à 2002. Plusieurs clients présentaient alors un solde débiteur et nous avons fait une régularisation de masse, annulant en fait les sommes dues. L’erreur réside dans l’envoi de courriers, qui est automatisé » continue Luc Bennet.
En tout, plusieurs centaines de lettres sont ainsi parties dans les boîtes aux lettres de ces clients dont la dette avait été annulée début novembre.
« Il s’agit d’une regrettable erreur et nous nous en excusons. Que les gens soient rassurés, notre institution est contrôlée régulièrement et nous protégeons les données personnelles de notre clientèle » conclut Luc Bennet.