

Suite à la garde à vue d'Alexis Chaussalet, responsable de l'UNL, les syndicalistes montent au créneau et donnent rendez-vous au monde éducatif ce lundi pour un rassemblement devant le lycée Roland Garros.
"Je n'étais pas spectateurs, mais au regard des informations qui m'ont été données, nous sommes clairement face à une tentative d'intimidation", explique Ivan Hoarau, le responsable de la CGTR.
"Il n'a pas brûlé un bâtiment ! Il a participé à un blocage de route… Et finalement, qu'est-ce que ca a occasionné? Aucun dégât", ajoute le syndicaliste qui voit en cette "répression du mouvement social", une nouvelle manifestation de la politique de Sarkozy.
Max Banon, un syndicaliste CGTR du Sud, était présent ce matin devant la gendarmerie. "Le comportement de ce matin était intolérable : on nous interdisait d'entrer dans la gendarmerie, on ne savait pas s'il avait un avocat ou pas et quand ils ont laissé entrer la députée-maire Huguette Bello, ils ont en revanche interdit à la sénatrice Gélita Hoarau d'entrer", dénonce Max Banon.
Outrage à agents, tel est l'un des griefs retenus contre Alexis Chaussalet. Mais pour le syndicaliste, on veut s'acharner sur ce jeune car il est un leader : "Je le vois en manifestation, Alexis n'est pas grossier, c'est un leader, un rassembleur mais pas un casseur". Et de relativiser les faits qui lui sont reprochés : "Il fait arrêter ! Où sont les violences? Nous ne sommes pas en Tunisie ou en Egypte… mais en manifestation, nous ne sommes pas non plus dans un baptême ou un mariage!", a conclu le syndicaliste.