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Grippe A : « Le vaccin n’a pas bénéficié de tous les tests requis » selon l’URMLR

Alors que la campagne de vaccination est sensée débuter à la mi-octobre, l'Union Régionale des Médecins Libéraux de La Réunion, qui regroupe les 1.200 médecins généralistes de l'île, ne suivra pas les recommandations du Conseil national de l'ordre des médecins, c'est-à-dire de se faire vacciner avant que la campagne ne débute.

Ecrit par Karine Maillot – le vendredi 25 septembre 2009 à 18H25

A en croire les déclarations du Ministère de la santé depuis quelques jours, tout est déjà prévu pour que les professionnels de la santé se vaccinent. Mais « ce n’est pas la position que partagent les personnes concernées » assure Philippe De Chazournes, médecin membre de l’URMLR (Union Régionale des Médecins Libéraux de La Réunion), qui avoue être « très prudent face à ce vaccin dont on ignore l’intérêt et les effets indésirables ».

Ce dernier regrette que « le vaccin n’ait pas bénéficié de tous les tests requis », et doute que les professionnels de la santé ne se fassent vacciner, comme le recommande le Conseil national de l’ordre des médecins. « Je doute fort que le Conseil départemental et régional de l’ordre des médecins s’associe aux recommandations nationales ».

L’URMLR recommande d’ailleurs la plus grande prudence devant le vaccin contre la grippe A, qui assure ne pas vouloir rentrer dans le dispositif de la Drass, le relais local du ministère.    

Les producteurs de vaccins ont demandé une immunité juridique

« On a tellement peu fait de test que les producteurs de vaccin ont demandé, par sécurité, l’immunité juridique en cas de problème, chose qu’ils ont obtenu. Aujourd’hui, ces derniers ne peuvent pas garantir l’innocuité du produit », explique Philippe De Chazournes.

Justifier les dépenses énormes qui ont été faites pour l’achat des vaccins

Les professionnels de la santé doutent de l’intérêt réel de la vaccination, si ce n’est de « justifier les dépenses énormes qui ont été faites pour l’achat des vaccins ». Les médecins généralistes regrettent surtout « d’avoir été exclus de l’organisation de ce plan vaccinal. (…) Sur le terrain, c’est beaucoup moins dramatique que l’on ne pense ». D’ailleurs, Philippe De Chazournes qualifie la campagne de vaccination de « pas très médical ».

 

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