
Eric Benavente (directeur général de CFAO Motors et son avocat, Me Pierre Mansuy)
Une partie des 35 grévistes de Citroën (groupe CFAO Motors) étaient assignés cet après-midi au tribunal de Champ-Fleuri, à Saint-Denis. La direction les accuse de délit d'entrave, alors que le conflit perdure depuis 25 jours.
Pour l'avocat de la direction, Maître Pierre Mansuy, "le droit de grève c'est de s'exprimer, pas de causer un trouble en interdisant l'accès du site aux clients et aux salariés". Pour l'avocat, "il y a manifestement un trouble illicite". Selon lui, l'accès de l'entrée est bloqué et certaines nuisances, comme des pneus brûlés, gênent à la fois les salariés non grévistes et les clients.
Eric Benavente, directeur de CFAO, a d'ailleurs tenu à s'exprimer personnellement au cours de l'audience: "Nous demandons l'arrêt de l'ensemble des nuisances pour permettre la liberté d'accès aux salariés et aux clients", a-t-il souligné.
Les salariés de Citroën, défendus par Maître Alain Rapady et soutenus par Pascal Hoareau et Clara Derfla (CGTR Sud), ont fait valoir le fait qu'il n'y a pas de délit d'entrave. Et par la voix de leur avocat, contestent sur la forme les assignations formulées par la direction.
"Apparemment, l'huissier mandaté par la direction s'est contenté de mettre sur la table du piquet de grève les assignations sans les remettre individuellement", souligne Me Alain Rapady, qui explique : "nous plaidons l'irrégularité de ces assignations. L'assignation indique que les deux sociétés (CFAO Morors et CMM, ndlr) agissent par l'intermédiaire d'une personne physique qui s'appelle Marc Hirschfeld (l'ancien directeur, ndlr) dont les salariés savent depuis deux ans qu'il n'est plus à la Réunion et qu'apparemment il n'est plus le représentant légal".
Pour l'avocat, il n'y a par ailleurs sur le fond "pas de délit d'entrave". Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu par le tribunal de Champ-Fleuri, vendredi 13 décembre à 14h.
Pour l'avocat de la direction, Maître Pierre Mansuy, "le droit de grève c'est de s'exprimer, pas de causer un trouble en interdisant l'accès du site aux clients et aux salariés". Pour l'avocat, "il y a manifestement un trouble illicite". Selon lui, l'accès de l'entrée est bloqué et certaines nuisances, comme des pneus brûlés, gênent à la fois les salariés non grévistes et les clients.
Eric Benavente, directeur de CFAO, a d'ailleurs tenu à s'exprimer personnellement au cours de l'audience: "Nous demandons l'arrêt de l'ensemble des nuisances pour permettre la liberté d'accès aux salariés et aux clients", a-t-il souligné.
Les salariés de Citroën, défendus par Maître Alain Rapady et soutenus par Pascal Hoareau et Clara Derfla (CGTR Sud), ont fait valoir le fait qu'il n'y a pas de délit d'entrave. Et par la voix de leur avocat, contestent sur la forme les assignations formulées par la direction.
"Apparemment, l'huissier mandaté par la direction s'est contenté de mettre sur la table du piquet de grève les assignations sans les remettre individuellement", souligne Me Alain Rapady, qui explique : "nous plaidons l'irrégularité de ces assignations. L'assignation indique que les deux sociétés (CFAO Morors et CMM, ndlr) agissent par l'intermédiaire d'une personne physique qui s'appelle Marc Hirschfeld (l'ancien directeur, ndlr) dont les salariés savent depuis deux ans qu'il n'est plus à la Réunion et qu'apparemment il n'est plus le représentant légal".
Pour l'avocat, il n'y a par ailleurs sur le fond "pas de délit d'entrave". Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu par le tribunal de Champ-Fleuri, vendredi 13 décembre à 14h.