Un cortège d’une vingtaine de véhicules a quitté la concession Citroën du Port peu avant midi. Direction la siège de la marque automobile, à Saint-Denis.
Les grévistes comptent bien faire valoir leur ligne de défense pour leur camarade sous le coup d’une procédure de licenciement. Si cet épisode ne se résorbait pas dans les prochains jours, cela promet des échanges à vif lors des négociations annuelles obligatoires qui n’ont pas encore eu lieu chez Citroën.
« Le comité d’entreprise va donner son avis cet après-midi concernant le projet de licenciement de M. Dorval Eric mais aussi des sanctions disciplinaires des deux autres camarades parce qu’ils ne sont toujours pas sortis d’affaire », affirme Sébastien Faconnier, secrétaire général adjoint de la CGTR CMR.
Les grévistes espèrent « interpeller l’inspection du travail » qui devra, elle aussi, se prononcer sur les procédures en cours pour les trois salariés. Le syndicaliste se dit persuadé que celle-ci leur donnera raison. « On va leur dire qu’on est là, qu’on est prêt à renforcer le mouvement s’il le faut », envisage Sébastien Faconnier.
« Les NAO sont très proches puisqu’elles devaient commencer ce mois-ci », explique-t-il. Pour l’heure, l’ordre des priorités est totalement chamboulé, tant pour la direction que les employés. Le syndicaliste demande à la direction de Citroën de « reprendre le dialogue social. »