On connait tous à la Réunion les conséquences des recrutements politiques dans les mairies, Région, Département, Interco et autres organismes publics : Postes occupés par des personnes n’ayant pas les compétences requises, emplois fictifs, service rendu nul …
Avec la prolifération des SPL et autres SEM où les élus siègent en force au conseil d’administration, le champ de la gangrène s’est élargi.
Prenons l’exemple des musées régionaux : Kélonia, Stella Matutina, Cité du Volcan, MADOI. Depuis quelques mois, une nouvelle direction a pris les rênes de ces musées.
Plus d’un s’étonne du parcours de certains d’entre eux que se soit à la tête de la direction générale, aux finances, aux relations humaines, aux services techniques et à la sécurité.
Personne n’ignore leurs affinités politiques et leur nomination à ces postes n’y est pas étrangère.
Malheureusement, cette politisation de l’emploi a produit les mêmes effets que dans les autres collectivités : Mécontentement du public avec des taux de fréquentations alarmants, malaise social avec des grèves, démagogie pour calmer le personnel, absence de vision pour l’entreprise.
ll importe de rappeler que la SPLRMR survit grâce une subvention conséquente de La Région Réunion : toutes dérives impactent directement nos impôts et taxes !
Le pire et comme souvent devant le fiasco de leur bilan : les rats quittent le navire, sans avoir de compte à rendre.
A ceux là, ne souhaitons pas bon vent et bien au contraire qu’ils échouent rapidement pour ne pas continuer à sévir et répandre leur gangrène.
JCS