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Grève « suspendue » pour deux heures lundi au lycée Vue Belle

Alors que le personnel éducatif du lycée Vue Belle entame son huitième jour de grève ce vendredi, les professeurs ont décidé de suspendre le mouvement pendant deux heures, lundi prochain, entre 7h30 et 9h30 pour permettre aux élèves de s'inscrire aux examens de fin d'année.

Ecrit par Julien Delarue – le vendredi 18 février 2011 à 14H22


La situation reste toujours bloquée au lycée Vue Belle de la Saline-les-Hauts. Les professeurs dénoncent toujours les suppressions de postes, 162 au total sur l’Académie de la Réunion, pour la prochaine rentrée et les 232 heures supplémentaires à effectuer.

Au sein du lycée, ce sont 11 postes qui passent à la trappe et la rencontre avec le recteur d’académie, Mostafa Fourar, n’a rien changé. « Nous n’avons eu aucune réponse de la part du Rectorat depuis mercredi dernier et les fédérations de parents d’élèves attendent toujours d’être reçues à leur tour« , explique Roland Ribes, représentant de la FSU et enseignant au lycée Vue Belle.

La grève « suspendue » et non « arrêtée« 

Dès lundi, la grève sera « suspendue » et non « arrêtée« , pour permettre aux élèves du lycée, « environ 70%« , précise Roland Ribes, de pouvoir s’inscrire aux examens de fin d’année. « Il est hors de question de ne pas les laisser s’inscrire à leurs examens, nous assouplissons notre mouvement à cette occasion pour qu’ils puissent signer leurs documents et se présenter aux examens« .

Le lycée sera ouvert entre 7h30 et 9h30 ce lundi, « seulement pendant deux heures« , souligne Roland Ribes, « nous voulons entrer en contact avec nos étudiants pour créer le dialogue, discuter entre nous, et leur expliquer les raisons de ce mouvement de grève » qui touche leur lycée depuis maintenant 8 jours.

Même si pour le moment aucune autre rencontre n’est prévue avec le rectorat de la Réunion, le mouvement continu. Dès lundi, l’UNL et l’Unef vont organiser une rencontre au lycée Roland Garros et « appeler les lycéens et professeurs des autres établissements à rejoindre le mouvement« , conclut Roland Ribes.

 

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