
La réunion accueillie par la Dieccte n’aura pas duré longtemps. Et pour cause, en face des représentants syndicaux les sièges sont restés vides. "Nous faisons face à un refus systématique de la FRBTP de négocier. Ils nous reprochent d’être dans une position fermée alors qu’ils ne bougent pas. Dans une négociation, on est deux. Il faut un échange de propositions. Malheureusement, pour la troisième fois, il y a une imposition, une épreuve de force. Il n’y a pas réelle volonté de négocier" explique Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR du Bâtiment
La FRBTP s’est exprimée, soutenant qu’il n’y a pas eu de refus de venir mais qu’ils se déplaceraient uniquement pour signer le protocole de sortie de crise, quand tout sera acté.
Pour rappel, la négociation a eu lieu en Préfecture hier so ir. La FRBTP avait proposé 1% d’augmentation alors que les syndicats réclament 2,90%.
"On ne peut pas accepter les conditions imposées"
Au sixième jour de grève, les négociations sont donc toujours figées. "Aujourd’hui, on nous impose un chiffre et on nous impose avec autorité de venir signer. On est venu dire qu’on ne peut pas accepter les conditions imposées" affirme Jacky Balmine.
Ce dernier n’en démord pas : "J’entends les critiques, les gens qui nous traitent d’irresponsables ou les transporteurs qui appellent aux forces de l’ordre pour nous déloger. Aujourd’hui plus rien ne nous surprend. On est dans la continuité de notre mobilisation. Nous, on s’était déplacés pour signer".
Le mouvement est donc parti pour s’installer plus encore dans la durée. Le barrage du Port a été levé à 16 heures cet après-midi et la reprise des blocages reprendra demain matin à 6 heures.
La FRBTP s’est exprimée, soutenant qu’il n’y a pas eu de refus de venir mais qu’ils se déplaceraient uniquement pour signer le protocole de sortie de crise, quand tout sera acté.
Pour rappel, la négociation a eu lieu en Préfecture hier so ir. La FRBTP avait proposé 1% d’augmentation alors que les syndicats réclament 2,90%.
"On ne peut pas accepter les conditions imposées"
Au sixième jour de grève, les négociations sont donc toujours figées. "Aujourd’hui, on nous impose un chiffre et on nous impose avec autorité de venir signer. On est venu dire qu’on ne peut pas accepter les conditions imposées" affirme Jacky Balmine.
Ce dernier n’en démord pas : "J’entends les critiques, les gens qui nous traitent d’irresponsables ou les transporteurs qui appellent aux forces de l’ordre pour nous déloger. Aujourd’hui plus rien ne nous surprend. On est dans la continuité de notre mobilisation. Nous, on s’était déplacés pour signer".
Le mouvement est donc parti pour s’installer plus encore dans la durée. Le barrage du Port a été levé à 16 heures cet après-midi et la reprise des blocages reprendra demain matin à 6 heures.