
La durée "illimitée" de la grève des stations-service de l'île fait craindre aux commerçants du centre-ville de Saint-Denis un démarrage des soldes compliqué. Ce soir, doit se tenir la première Nuit des soldes dans le centre-ville du chef-lieu, mais déjà les commerçants tirent la sonnette d'alarme sur le manque d'affluence et les conséquences sur leur chiffre d'affaires.
"On a très peur de ne pas avoir autant de monde que prévu", explique Sandra, responsable d'une boutique de chaussures de Saint-Denis. Bien qu'elle s'active dans les rayons pour mettre en place les stocks à écouler et les derniers prix soldés, Sandra redoute que sa vente privée organisée ce soir ne fonctionne pas bien. "Depuis le début de l'année, le centre-ville de Saint-Denis est vide. Les gens sont venus avant les fêtes et depuis c'est très calme. On appréhende un peu", poursuit-elle.
Du côté des salariés de la boutique, on a pris ses dispositions. "Pour le moment, tout le monde a pu faire de l'essence. On n'a pas de salarié absent… pour le moment", souligne Sandra.
"On a très peur de ne pas avoir autant de monde que prévu", explique Sandra, responsable d'une boutique de chaussures de Saint-Denis. Bien qu'elle s'active dans les rayons pour mettre en place les stocks à écouler et les derniers prix soldés, Sandra redoute que sa vente privée organisée ce soir ne fonctionne pas bien. "Depuis le début de l'année, le centre-ville de Saint-Denis est vide. Les gens sont venus avant les fêtes et depuis c'est très calme. On appréhende un peu", poursuit-elle.
Du côté des salariés de la boutique, on a pris ses dispositions. "Pour le moment, tout le monde a pu faire de l'essence. On n'a pas de salarié absent… pour le moment", souligne Sandra.

Anise et sa collègue
Un peu plus loin, Anise est très inquiète. Même si elle dit "respecter" le droit de grève, cette gérante d'une boutique de prêt à porter, située rue Jean Chatel, parle carrément de "hantise" avant le début des soldes d'été.
"Ils auraient dû déplacer la nuit des soldes"
"Les gens ont fait le plein d'essence avant la grève et ne toucheront plus à leur voiture, sauf en cas d'urgence. Je crains qu'il n'y est pas grand monde ce soir", explique-t-elle. Une inquiétude partagée par sa collègue. La période des soldes correspond à une grande partie de leur chiffre d'affaires annuel et pas question pour elle de la rater. "En plus l'année 2013 n'a pas été très bonne. Si ce soir on a personne, on fermera plus tôt", ajoute-t-elle. Ce soir, pour la Nuit des soldes, les commerces partenaires doivent fermer à 23 heures.
"Avec l'annonce de la grève, ils auraient dû déplacer la nuit de soldes. Déjà, le 1er février, les gens ne sont pas forcément payés et en plus on ajoute à cela le problème de grève de carburant. La nuit des soldes auraient dû se tenir le 8 février", ajoute Anise.
Un peu plus loin, Jonathan, gérant d'un magasin de streetwear, s'attend à ne pas voir foule ce soir. "C'est clair, les gens ne vont pas essayer de se déplacer, ils ne vont pas venir à la Nuit des soldes. C'est juste une réaction en chaine. Déjà que le mois de janvier a été faible, on s'attendait à un bon mois de février. Mais c'est très mal parti", lâche-t-il.
A les écouter, les commerçants du centre-ville de Saint-Denis s'attendent à une nuit des soldes bien calme, bien loin des rues bondées habituellement observées lors de ces manifestations.
"Ils auraient dû déplacer la nuit des soldes"
"Les gens ont fait le plein d'essence avant la grève et ne toucheront plus à leur voiture, sauf en cas d'urgence. Je crains qu'il n'y est pas grand monde ce soir", explique-t-elle. Une inquiétude partagée par sa collègue. La période des soldes correspond à une grande partie de leur chiffre d'affaires annuel et pas question pour elle de la rater. "En plus l'année 2013 n'a pas été très bonne. Si ce soir on a personne, on fermera plus tôt", ajoute-t-elle. Ce soir, pour la Nuit des soldes, les commerces partenaires doivent fermer à 23 heures.
"Avec l'annonce de la grève, ils auraient dû déplacer la nuit de soldes. Déjà, le 1er février, les gens ne sont pas forcément payés et en plus on ajoute à cela le problème de grève de carburant. La nuit des soldes auraient dû se tenir le 8 février", ajoute Anise.
Un peu plus loin, Jonathan, gérant d'un magasin de streetwear, s'attend à ne pas voir foule ce soir. "C'est clair, les gens ne vont pas essayer de se déplacer, ils ne vont pas venir à la Nuit des soldes. C'est juste une réaction en chaine. Déjà que le mois de janvier a été faible, on s'attendait à un bon mois de février. Mais c'est très mal parti", lâche-t-il.
A les écouter, les commerçants du centre-ville de Saint-Denis s'attendent à une nuit des soldes bien calme, bien loin des rues bondées habituellement observées lors de ces manifestations.