Depuis quatre heure du matin ce mardi 5 mai 2015, les usines des Brasseries de Bourbon sont à l’arrêt. Une centaine de salariés se sont mis en grève car les NAO (Négociations annuelles obligatoires) n’ont pas encore abouti.
« La direction essaie de gagner du temps. Les NAO ont commencé le 31 mars. Aujourd’hui on est le 5 mai et on n’a pas encore trouvé d’accord. Le personnel en a marre, c’est une lenteur qui n’est plus possible », explique Prosper Daleau, le délégué syndical CFDT des Brasseries de Bourbon.
La prochaine réunion de négociation est prévue le 11 mai, mais les salariés veulent désormais « une vraie discussion » avec la direction et plus « une discussion de deux heures chaque semaine« , comme c’est le cas depuis un mois.
Dans le cadre de ces NAO, les salariés réclament une augmentation des salaires de 2% alors que la dernière offre de la direction est de 0,88%. « On est une société qui fait des bénéfices, qui prospère, mais notre participation recule, ce n’est pas normal », s’insurge le délégué syndical CFDT.
Depuis le début de la grève ce mardi matin, les salariés n’ont reçu aucun signe de la direction. Un e-mail va être envoyé à la direction « pour faire connaître nos revendications et reprendre les négociations le plus rapidement possible », assure Prosper Daleau.
