Après un bref passage au Conseil général afin d’exprimer leur soutien aux ex-employés de l’Arast, les pompiers du SDIS, en grève depuis ce matin, se sont rendus dans les locaux du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours), rue Monthyon à Saint-Denis, afin d’y être reçus par un membre du conseil d’administration du SDIS. Les pompiers se révoltent ainsi contre le principe d’équivalence qui régit les heures de garde opérationnelle. Sur 24 heures de garde, seulement 17h44 sont décomptées. Les pompiers exigent que chaque heure de garde soit rémunérée.
Ce mouvement de grève est à l’échelle nationale, une délégation de sapeurs-pompiers professionnels autonomes du SDIS s’est entretenue ce matin à Bruxelles afin de dénoncer la non-application des directives européennes par l’État Français. Un appel à la grève illimitée à par ailleurs été lancé pour le 3 février prochain.
La grève d’aujourd’hui a permis aux sapeurs-pompiers du SDIS-974 de tirer la sonnette d’alarme auprès des services compétents. A l’issu de plus d’une heure de discussion avec le conseil d’administration du SDIS de la Réunion, les pompiers ont obtenu une réunion qui se tiendra le mercredi 3 février prochain. L’occasion de négocier, selon le choix des sapeurs-pompiers, le décompte de leurs heures de travail, heure pour heure ou non.
Dans la vidéo ci-dessus Michel Mani, président du syndicat autonome des personnels du SDIS-974, nous livre les revendications des grévistes et nous résume ce qui est ressorti de la réunion.