
Hier soir, les élus de droite massés sous la tente installée au Barachois
Près de 300 personnes étaient mobilisées hier soir au Barachois pour venir soutenir Samuel Mouen dans sa grève de la faim. Une mobilisation après l'appel de Michel Fontaine, sénateur-maire UMP de Saint-Pierre, dans le but de déposer une motion en préfecture et de rencontrer, par la même occasion, le préfet, Jean-Luc Marx.
Après avoir lu la motion à Samuel Mouen, la délégation, parmi laquelle se trouvaient Nassimah Dindar, René-Paul Victoria, Jacqueline Farreyrol, Michel Lagourgue et bien d'autres encore, s'est rendue à la préfecture pour s'entretenir pendant plus d'une heure avec le préfet.
Une entrevue où chacun des élus réunionnais a pu donner son point de vue sur la problématique de l'arrêt du RSTA à la Réunion. A la sortie, les élus de droite ont ramené plusieurs engagements à Samuel Mouen. "On remercie le préfet de nous avoir reçu. Il a écouté les interventions de chacun d'entre nous. On repart avec plusieurs engagements. Il va relayer auprès du gouvernement la demande de prolonger le RSTA jusqu'en décembre. Mais il va également mettre en place des tables rondes avec les associations, l'Etat et les élus afin de faire des propositions concrètes pour la Réunion en matière de lutte contre la précarité. Des propositions qui seront transmises à François Chérèque (nommé par le gouvernement du suivi du plan pluriannuel contre la pauvreté ndlr) en vue d'être intégrées dans son rapport rendu à la fin de l'année", explique Nassimah Dindar, présidente du Conseil général et de l'UDI à la Réunion.
"Ton cri a été entendu par nous et la population. Je te demande de te joindre à nous pour faire avancer la cause des plus faibles et des plus démunis à la Réunion", ajoute de son côté Michel Fontaine. Si Samuel Mouen acquiesce et remercie l'ensemble des élus présents hier soir, il rappelle que les défis restant sont encore "immenses".
Que vont faire l'UMP et l'UDI?
Une dernière demande est adressée par Nassimah Dindar à Samuel Mouen. "Il est temps de rompre ton jeûne Samuel", lance-t-elle. Mais la réponse faite par l'Indigné de la Réunion n'est pas celle qu'attendaient les élus de la droite. "Si vous mobilisez 5 à 10.000 personnes, militants de l'UDI, de l'UMP, précaires ici ce dimanche alors oui j'arrêterai ma grève de la faim", lâche Samuel Mouen.
Dans les rangs politiques c'est la soupe à la grimace. Même si Michel Fontaine redemande une dernière fois à Samuel Mouen de reconsidérer sa position, ce dernier ne souhaite pas stopper sa grève de la faim, même s'il se laisse la nuit pour réfléchir. Mais on voit mal Samuel Mouen stopper son combat alors que lors de son dernier appel il souhaitait une mobilisation massive. Mercredi dernier, il lançait à la Réunion : "Le défi serait d'avoir 5 à 10.000 personnes. Si nous n'arrivons pas à mobiliser, ils viendront récupérer mon corps ici. Car aucune force, ni la loi, ne me fera bouger de ma place et il ne reste pas beaucoup de temps pour se faire respecter".
Que vont faire l'UMP et l'UDI d'ici à dimanche ? Hier soir au moment de partir, les visages des élus étaient fermés. Le soutien apporté à Samuel Mouen pourrait bien se retourner contre eux. Ils ont maintenant entre leurs mains une sacrée responsabilité, celle de mobiliser au moins 5.000 personnes ce dimanche sous peine de voir Samuel Mouen continuer sa grève de la faim et mettre sa vie en danger...
Après avoir lu la motion à Samuel Mouen, la délégation, parmi laquelle se trouvaient Nassimah Dindar, René-Paul Victoria, Jacqueline Farreyrol, Michel Lagourgue et bien d'autres encore, s'est rendue à la préfecture pour s'entretenir pendant plus d'une heure avec le préfet.
Une entrevue où chacun des élus réunionnais a pu donner son point de vue sur la problématique de l'arrêt du RSTA à la Réunion. A la sortie, les élus de droite ont ramené plusieurs engagements à Samuel Mouen. "On remercie le préfet de nous avoir reçu. Il a écouté les interventions de chacun d'entre nous. On repart avec plusieurs engagements. Il va relayer auprès du gouvernement la demande de prolonger le RSTA jusqu'en décembre. Mais il va également mettre en place des tables rondes avec les associations, l'Etat et les élus afin de faire des propositions concrètes pour la Réunion en matière de lutte contre la précarité. Des propositions qui seront transmises à François Chérèque (nommé par le gouvernement du suivi du plan pluriannuel contre la pauvreté ndlr) en vue d'être intégrées dans son rapport rendu à la fin de l'année", explique Nassimah Dindar, présidente du Conseil général et de l'UDI à la Réunion.
"Ton cri a été entendu par nous et la population. Je te demande de te joindre à nous pour faire avancer la cause des plus faibles et des plus démunis à la Réunion", ajoute de son côté Michel Fontaine. Si Samuel Mouen acquiesce et remercie l'ensemble des élus présents hier soir, il rappelle que les défis restant sont encore "immenses".
Que vont faire l'UMP et l'UDI?
Une dernière demande est adressée par Nassimah Dindar à Samuel Mouen. "Il est temps de rompre ton jeûne Samuel", lance-t-elle. Mais la réponse faite par l'Indigné de la Réunion n'est pas celle qu'attendaient les élus de la droite. "Si vous mobilisez 5 à 10.000 personnes, militants de l'UDI, de l'UMP, précaires ici ce dimanche alors oui j'arrêterai ma grève de la faim", lâche Samuel Mouen.
Dans les rangs politiques c'est la soupe à la grimace. Même si Michel Fontaine redemande une dernière fois à Samuel Mouen de reconsidérer sa position, ce dernier ne souhaite pas stopper sa grève de la faim, même s'il se laisse la nuit pour réfléchir. Mais on voit mal Samuel Mouen stopper son combat alors que lors de son dernier appel il souhaitait une mobilisation massive. Mercredi dernier, il lançait à la Réunion : "Le défi serait d'avoir 5 à 10.000 personnes. Si nous n'arrivons pas à mobiliser, ils viendront récupérer mon corps ici. Car aucune force, ni la loi, ne me fera bouger de ma place et il ne reste pas beaucoup de temps pour se faire respecter".
Que vont faire l'UMP et l'UDI d'ici à dimanche ? Hier soir au moment de partir, les visages des élus étaient fermés. Le soutien apporté à Samuel Mouen pourrait bien se retourner contre eux. Ils ont maintenant entre leurs mains une sacrée responsabilité, celle de mobiliser au moins 5.000 personnes ce dimanche sous peine de voir Samuel Mouen continuer sa grève de la faim et mettre sa vie en danger...