Les surveillants du centre pénitentiaire du Port sont en grève encore aujourd'hui. Ils filtrent les entrées et sorties et bloquent les extractions judiciaires se plaignant notamment de l'absence "de dialogue social que les surveillants interprètent comme du mépris"
Les surveillants en ont ras-le-bol et se sentent démunis face à une population carcérale surchargée. "Il y a environ 100 détenus pour un seul surveillant" dénonce Rosaire Juppin, adjoint départemental de FO. "Lorsque les détenus effectuent le travail pénal dans la cour, ils reçoivent des colis par dessus la clôture qui contiennent souvent du zamal, de l'alcool et des produits tels que le rivotril qui les rendent agressifs", explique le syndicaliste.
La prison du Port est de plus en pleine transformation. "Elle doit changer de statut et devenir un centre de détention et donc recevoir des détenus condamnés à de lourdes peines. Pour cela, la loi exige que ces détenus soient isolés. Or, ici, les détenus sont déjà trois par cellule" se révolte Joseph Rubens, Secrétaire départemental CGT pénitentiaire.
"Dès demain, nous empêcheront également le travail pénal des détenus sur le domaine et nous bloqueront les arrivées des intervenants, c'est-à-dire les avocats et les instituteurs" prévient Joseph Rubens.
Les surveillants en ont ras-le-bol et se sentent démunis face à une population carcérale surchargée. "Il y a environ 100 détenus pour un seul surveillant" dénonce Rosaire Juppin, adjoint départemental de FO. "Lorsque les détenus effectuent le travail pénal dans la cour, ils reçoivent des colis par dessus la clôture qui contiennent souvent du zamal, de l'alcool et des produits tels que le rivotril qui les rendent agressifs", explique le syndicaliste.
La prison du Port est de plus en pleine transformation. "Elle doit changer de statut et devenir un centre de détention et donc recevoir des détenus condamnés à de lourdes peines. Pour cela, la loi exige que ces détenus soient isolés. Or, ici, les détenus sont déjà trois par cellule" se révolte Joseph Rubens, Secrétaire départemental CGT pénitentiaire.
"Dès demain, nous empêcheront également le travail pénal des détenus sur le domaine et nous bloqueront les arrivées des intervenants, c'est-à-dire les avocats et les instituteurs" prévient Joseph Rubens.