Les syndicats SAFPTR (Fédération autonome de la fonction territoriale publique), le FSU (Fédération syndicale unitaire) Territorial et FO (Force ouvrière) réclament d'être entendus par la présidente de la Région pour lui faire part de leurs revendications. Ils demandent notamment le renouvellement de plus d'une centaine de contrats qui doivent s'arrêter au terme des vacances scolaires de mars.
"On demande la reconnaissance des droits des syndicats, des employés et le renouvellement d'environ 170 contrats", explique Christian Picard, représentant du syndicat FSU Territorial. Il ajoute que certains employés concernés travaillent à la Région depuis 6 ans et que d'autres sont des personnes porteuses de handicap.
Le porte-parole du syndicat FSU Territorial indique que la présidente de Région a affirmé qu'elle devait réduire les dépenses en réponse à un rapport de la Cour des Comptes.
Il assure cependant que des recrutements vont avoir lieu : "Les personnes sont mises à la porte pour d'autres contrats. Ce sera double dépense ! Il faudra payer les Assedics pendant deux ans. Le discours ne tient plus !"
"On demande la reconnaissance des droits des syndicats, des employés et le renouvellement d'environ 170 contrats", explique Christian Picard, représentant du syndicat FSU Territorial. Il ajoute que certains employés concernés travaillent à la Région depuis 6 ans et que d'autres sont des personnes porteuses de handicap.
Le porte-parole du syndicat FSU Territorial indique que la présidente de Région a affirmé qu'elle devait réduire les dépenses en réponse à un rapport de la Cour des Comptes.
Il assure cependant que des recrutements vont avoir lieu : "Les personnes sont mises à la porte pour d'autres contrats. Ce sera double dépense ! Il faudra payer les Assedics pendant deux ans. Le discours ne tient plus !"
Les syndicats veulent une promesse de la présidente de la Région Réunion. "On tient à voir la Région pour qu'on ait un engagement, pour que la Région reprenne le plus de personnes ! Si on n'est pas entendu, on reprendra notre mouvement à la rentrée !"
Sylvie Azoulay, représentante syndicale de Force Ouvrière, fait le point sur les revendications des grévistes : "On dénonce le manque de dialogue, la souffrance des agents au travail, la fin du télétravail et le problème des emplois. Nous attendons une table ronde avec la présidente car nous avons déjà parlé avec la délégation. Un certain nombre de problèmes existent car on parle avec la délégation, la présidente ne doit pas être au courant de tout ce qu'il se fait !"
De son côté, la SAFPTR et son président Jean-Pierre Lallemand, n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer la politique RH de la collectivité régionale. "Ils sont dans l'ombre, dans le bureau du directeur de cabinet, en train d'organiser la liquidation de 170 salariés de la Région (...) Pourquoi vous faites des choses aussi abominables ? Vous êtes en train de liquider 170 familles pour mettre à la place vos amis politiques", dénonce de son côté Jean-Pierre Lallemand (SAFPTR).
Il poursuit : "lorsque pendant 50 ans on a fait un combat politique porté sur de vraies valeurs, comment aujourd'hui Mme Bello peut-elle tomber dans ce piège de personnages influents autour d'elle ?"
Ce dernier appelle la présidence "à se ressaisir" et à revenir à la table des négociations "en prenant exemple sur Emmanuel Séraphin qui a reçu immédiatement les syndicats hier".
Il poursuit : "lorsque pendant 50 ans on a fait un combat politique porté sur de vraies valeurs, comment aujourd'hui Mme Bello peut-elle tomber dans ce piège de personnages influents autour d'elle ?"
Ce dernier appelle la présidence "à se ressaisir" et à revenir à la table des négociations "en prenant exemple sur Emmanuel Séraphin qui a reçu immédiatement les syndicats hier".