
La plateforme de courrier du Port Ivrin Pausé compte 47 employés, 41 d'entres eux sont en grève depuis ce jeudi matin. Un mouvement social à l'appel des syndicats UNSA, CGTR et Sud. Loïc Désirée, secrétaire général de la FAPT CGTR, nous a précisé l'origine et les revendications de ce mouvement de grève. Les postiers de la plateforme Le Port/La Possession sont en souffrance, de par un manque de moyens humains et matériels.
Deux personnes sont parties en retraite et pré-retraite en 2018, mais n'ont pas été remplacées. Le syndicat exige que les deux postes soient comblés. La direction fait appel à des intérimaires pour pallier ces deux départs en retraite, or, selon Loïc Désirée, ce sont les mêmes deux intérimaires qui assurent le travail. "Nous exigeons que ces deux personnes en situation de précarité soient employés en CDI", indique le syndicaliste. La CGTR demande un plan d'embauche à tous niveaux de grades, estimant que la plateforme est en sous-effectif.
Par ailleurs, Loïc Désirée dénonce un manque de moyens matériels, le parc de voitures, motos et vélos électriques étant, selon lui, en piteux état. "Les véhicules hors-service ne sont ni remplacés ni réparés, ou s'ils sont réparés, les délais vont jusqu'à deux mois. Certaines motos sont si mal entretenues que l'état des freins ou autres fuites d'huile mettent la sécurité des postiers en danger", affirme Loïc Désirée.
En décembre, alors que les fêtes constituent un pic de charge de travail pour les agents, la CGTR a alerté le président du CHRCT, en vain. Le 28 décembre, un préavis de grève reconductible fut donc adressé au directeur de la plateforme. L'UNSA et Sud ont adressé quant à eux un préavis de grève illimitée. Loïc Désirée précise que le choix d'une grève reconductible est lié à la volonté de tenir chaque jour des réunions de négociation, et de mettre au vote la reconduction de la grève.
La CGTR, dans son courrier au directeur, réclame la fin du management actuel, dénonçant des pressions commerciales incompatibles avec un service public. Le syndicat affirme que le personnel subit des pressions commerciales, avec stigmatisation des employés et mise en compétition entre collègues. Dans ces conditions de travail dégradées et suite à l'importante charge de travail durant les fêtes, "le personnel est à bout de forces", affirme Loïc Désirée.
Deux personnes sont parties en retraite et pré-retraite en 2018, mais n'ont pas été remplacées. Le syndicat exige que les deux postes soient comblés. La direction fait appel à des intérimaires pour pallier ces deux départs en retraite, or, selon Loïc Désirée, ce sont les mêmes deux intérimaires qui assurent le travail. "Nous exigeons que ces deux personnes en situation de précarité soient employés en CDI", indique le syndicaliste. La CGTR demande un plan d'embauche à tous niveaux de grades, estimant que la plateforme est en sous-effectif.
Par ailleurs, Loïc Désirée dénonce un manque de moyens matériels, le parc de voitures, motos et vélos électriques étant, selon lui, en piteux état. "Les véhicules hors-service ne sont ni remplacés ni réparés, ou s'ils sont réparés, les délais vont jusqu'à deux mois. Certaines motos sont si mal entretenues que l'état des freins ou autres fuites d'huile mettent la sécurité des postiers en danger", affirme Loïc Désirée.
En décembre, alors que les fêtes constituent un pic de charge de travail pour les agents, la CGTR a alerté le président du CHRCT, en vain. Le 28 décembre, un préavis de grève reconductible fut donc adressé au directeur de la plateforme. L'UNSA et Sud ont adressé quant à eux un préavis de grève illimitée. Loïc Désirée précise que le choix d'une grève reconductible est lié à la volonté de tenir chaque jour des réunions de négociation, et de mettre au vote la reconduction de la grève.
La CGTR, dans son courrier au directeur, réclame la fin du management actuel, dénonçant des pressions commerciales incompatibles avec un service public. Le syndicat affirme que le personnel subit des pressions commerciales, avec stigmatisation des employés et mise en compétition entre collègues. Dans ces conditions de travail dégradées et suite à l'importante charge de travail durant les fêtes, "le personnel est à bout de forces", affirme Loïc Désirée.