
"Ils veulent pourrir la situation", s'insurge le Secrétaire fédéral départemental adjoint FO-PTT Daniel Carron. Après trois jours de grève, d'au moins 80% des facteurs du centre de distribution de Saint-Denis selon les syndicats, la table des négociations n'est toujours pas ouverte.
La direction ne veut recevoir que deux représentants syndicaux par syndicat, mais les représentants FO et ceux de Sud Réunion sont accompagnés chacun d'un expert. Thierry Agabalé, directeur des activités courrier et colis, assure que l'intervention des experts n'est légale que dans le cadre d'une commission consultative mais pas dans le cas d'un préavis de grève.
La situation est donc bloquée car autant la direction que les représentants syndicaux campent sur leur position. "Nous avons déjà été reçus à plus d'une vingtaine lors d'autres rencontres" indique Michel Johnny, facteur au centre de courrier de Saint-Denis.
Rappelons que les facteurs refusent le projet "Facteur d'avenir", qui prévoit deux jours de repos toutes les huit semaines, au lieu d'une semaine de repos toutes les six semaines. "Tous les lundis, il y aura deux agents qui seront en repos, et les quatre autres agents du groupe feront le boulot à leur place ce qui constitue un frein à l'embauche" indique Christian Imary, secrétaire fédéral départemental FO-PTT.
La direction ne veut recevoir que deux représentants syndicaux par syndicat, mais les représentants FO et ceux de Sud Réunion sont accompagnés chacun d'un expert. Thierry Agabalé, directeur des activités courrier et colis, assure que l'intervention des experts n'est légale que dans le cadre d'une commission consultative mais pas dans le cas d'un préavis de grève.
La situation est donc bloquée car autant la direction que les représentants syndicaux campent sur leur position. "Nous avons déjà été reçus à plus d'une vingtaine lors d'autres rencontres" indique Michel Johnny, facteur au centre de courrier de Saint-Denis.
Rappelons que les facteurs refusent le projet "Facteur d'avenir", qui prévoit deux jours de repos toutes les huit semaines, au lieu d'une semaine de repos toutes les six semaines. "Tous les lundis, il y aura deux agents qui seront en repos, et les quatre autres agents du groupe feront le boulot à leur place ce qui constitue un frein à l'embauche" indique Christian Imary, secrétaire fédéral départemental FO-PTT.