Parmi les raisons de leur colère, une répartition des moyens jugée incohérente. « On nous dit qu’il faut faire des économies. Mais on fait ces économies au détriment des agents les moins bien payés ! Un nouveau directeur de cabinet à 11000 euros par mois a été embauché alors que les agents catégories C, eux, ne reçoivent pas leur promotion », s’insurge Jean-Hugues Vellayoudom.
Ce que revendiquent aussi les grévistes ce mercredi, ce sont des mesures de la part de la direction, notamment en termes de souffrance au travail. « Un audit a été fait en début d’année, il a permis de révéler que tous les salariés étaient en souffrance. Suite à cela, il y a eu des promesses, mais rien n’a été fait ! », regrette le syndicaliste.
S’ils reconnaissent que la direction s’est toujours montrée ouverte au dialogue, cette fois, les grévistes déclarent en avoir assez des promesses et attendent « des mesures concrètes ».