
La grève à Réunilab Inovie depuis le 03 novembre dernier démontre une fois de plus que les gros bénéfices réalisés par les dirigeants d’entreprises et de laboratoire, en l’espèce, vont dans les poches des actionnaires et les miettes aux salariés.
Sans m’interférer dans les négociations annuelles obligatoires en cours, je voudrai juste faire un rappel. Ces NAO sont l’occasion de tout mettre sur la table et d’examiner la santé de l’entreprise : la santé financière ; les moyens humains, les moyens matériels…
Il revient bien évidemment aux syndicats qu’en fonction de ces indicateurs de porter des revendications. L’augmentation des salaires et les conditions de travail doivent être les points majeurs de ces négociations.
Or, il se trouve qu’en ce qui concerne Réunilab Inovie , les propositions sont en dessous de tout, selon l’intersyndicale, alors que tant sur le plan local que sur le plan national, les bénéfices se chiffrent par million voire par centaines de millions d’euros.
Par ailleurs, les syndicats font ressortir une dégradation des conditions de travail qui entraine une augmentation du nombre d’arrêt maladie et un turn over important.
Pour toutes ces raisons, j’apporte mon soutien aux 300 employés de Réunilab Inovie et appelle la direction à un meilleur partage des excédents réalisés essentiellement par les salariés ; ce serait juste une reconnaissance du travail effectué, et de tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions de travail de ces femmes et de ces hommes qui ont été indispensables lors de la crise sanitaire mais qui d’une façon générale, sont des maillons essentiels de la chaine santé en temps normal.
Ne jamais oublier que la santé n’est pas une marchandise.
Jean Hugues RATENON
Député de la Réunion
Sans m’interférer dans les négociations annuelles obligatoires en cours, je voudrai juste faire un rappel. Ces NAO sont l’occasion de tout mettre sur la table et d’examiner la santé de l’entreprise : la santé financière ; les moyens humains, les moyens matériels…
Il revient bien évidemment aux syndicats qu’en fonction de ces indicateurs de porter des revendications. L’augmentation des salaires et les conditions de travail doivent être les points majeurs de ces négociations.
Or, il se trouve qu’en ce qui concerne Réunilab Inovie , les propositions sont en dessous de tout, selon l’intersyndicale, alors que tant sur le plan local que sur le plan national, les bénéfices se chiffrent par million voire par centaines de millions d’euros.
Par ailleurs, les syndicats font ressortir une dégradation des conditions de travail qui entraine une augmentation du nombre d’arrêt maladie et un turn over important.
Pour toutes ces raisons, j’apporte mon soutien aux 300 employés de Réunilab Inovie et appelle la direction à un meilleur partage des excédents réalisés essentiellement par les salariés ; ce serait juste une reconnaissance du travail effectué, et de tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions de travail de ces femmes et de ces hommes qui ont été indispensables lors de la crise sanitaire mais qui d’une façon générale, sont des maillons essentiels de la chaine santé en temps normal.
Ne jamais oublier que la santé n’est pas une marchandise.
Jean Hugues RATENON
Député de la Réunion