
En grève depuis plus de 10 jours, les salariés d'Automobiles Réunion, distributeur de la marque Renault pour le groupe Hayot, ne désarment pas. S'ils ont été condamnés, vendredi dernier par le tribunal d'instance, à libérer l'accès du site du Chaudron sous peine d'astreinte, les grévistes sont plus déterminés que jamais à obtenir ce qu'ils réclament.
Dans la matinée, les salariés de Renault à Saint-Pierre ont rejoint le mouvement. Et ce lundi après-midi, une réunion entre l'ensemble des délégués syndicaux s'est tenue à Saint-Denis. Objectif, définir la ligne de conduite à adopter lors des NAO (négociations annuelles obligatoires) qui s'ouvrent demain entre direction et syndicats. "La grève continue. Demain on entre en négociations avec la direction. On va discuter salaire mais on veut que chacun avance de son côté sur ses propositions", explique Jacques Bhugon, secrétaire départemental de la CGTR Auto.
"On veut profiter de cette nouvelle réunion pour essayer de trouver une issue au conflit", rappelle-t-il. Pour autant, les syndicats brandissent la menace d'un durcissement du conflit si aucune solution n'était trouvée lors de cette nouvelle réunion.
A demi-mot, la CGTR évoque la possibilité d'étendre le conflit à d'autres entreprises du secteur appartenant au groupe Hayot. Un durcissement de la grève "en fonction des avancées", prévient Jacques Bhugon.
Dans la matinée, les salariés de Renault à Saint-Pierre ont rejoint le mouvement. Et ce lundi après-midi, une réunion entre l'ensemble des délégués syndicaux s'est tenue à Saint-Denis. Objectif, définir la ligne de conduite à adopter lors des NAO (négociations annuelles obligatoires) qui s'ouvrent demain entre direction et syndicats. "La grève continue. Demain on entre en négociations avec la direction. On va discuter salaire mais on veut que chacun avance de son côté sur ses propositions", explique Jacques Bhugon, secrétaire départemental de la CGTR Auto.
"On veut profiter de cette nouvelle réunion pour essayer de trouver une issue au conflit", rappelle-t-il. Pour autant, les syndicats brandissent la menace d'un durcissement du conflit si aucune solution n'était trouvée lors de cette nouvelle réunion.
A demi-mot, la CGTR évoque la possibilité d'étendre le conflit à d'autres entreprises du secteur appartenant au groupe Hayot. Un durcissement de la grève "en fonction des avancées", prévient Jacques Bhugon.